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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 15:48

 

 

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monsieur le président,

 

Votre visite éclair à Lille a très opportunément précédé de quelques jours l'intolérable déclinaison par établissement scolaire secondaire, des 1020 suppressions supplémentaires de postes d'enseignants qui, à la rentrée 2012, frapperont l'académie de nos département du Nord et du Pas-de-Calais ; 117 postes en moins pour 1070 élèves en plus, dans les lycées généraux et technologiques.  

 

Venu célébrer les mérites de la révision Générale des Politiques à laquelle la France est redevable de la liquidation de 80,000 postes d'enseignants en cinq ans, vous aurez pu ainsi échapper à la traduction en actes d'une orientation qui saigne à blanc nos établissements, et compromet la formation des jeunes du Nord - Pas-de-Calais, la plus jeune région de France.

 

Pour m'en tenir à quelques uns des principaux lycées d'enseignement public de l'arrondissement valenciennois - mais la démonstration vaut dramatiquement pour tous ! - les chiffres sont accablants : 12 suppressions dans le lycée flambant neuf de Condé-sur-Escaut, c'est a dire l'équivalent de 7% des effectifs en place ; 10 suppressions au lycée professionnel d'Anzin ; 12 à 14 au lycée d'enseignement général technique et professionnel de Saint-Amand-les-Eaux ; 18 ou 19 au lycée Kastler de Denain ... 

 

Ainsi que l'écrivent les personnels du lycée du Pays de Condé, "écoeurement et colère" sont à leurs comble. Et ce d'autant qu'au moment où ces chiffres sont rendus publics, l'Etat s'affiche cyniquement en partenaire du 6em Salon régional des métiers et de la formation qui se tiendra à Lille début février !

 

Le "portrait social de la France" dévoilé fin 2011 par l'INSEE soulignait que les jeunes sortis du système scolaire depuis 2007 ont été fauchés par le chômage ; et que parmi les non-diplômés ou les diplômés d'un brevet, 44% pointent, contre 11% pour les diplômés du supérieur. Les syndicats enseignants rappellent que 150,000 jeunes sortent chaque année sans qualification du système scolaire, depuis 10 ans ...

 

Tout cela au moment où la France au bord de la récession voit progresser mois après mois le nombre de demandeurs d'emploi : le nord - Pas-de-Calais étant lui-même la région la plus touchée par le chômage des jeunes ( 30% soit 10 points au-dessus de la moyenne nationale déjà considérable).

 

On recensait 56,000 demandeurs d'emploi de mois de 25 ans en 2007 dans nos deux départements. On en comptabilise aujourd'hui 63,000 : plus 13,6% en cinq ans ! Ce n'est pas en sacrifiant les missions et les moyens de l'Education nationale que l'on redressera au contraire, ce déclin.  

 

Soutenir avec la réforme du crédit bancaire le développement économique, la création d'activités et d'emplois, l'essor de la recherche, ma consommation des ménages avec la revalorisation des salaires : voilas quelques uns des moyens de redresser la situation d'un pays et de région au plus mal. 

 

Il n'y a rien de plus urgent que d'accompagner ces démarches d'un relèvement des moyens d'Etat mis au service de l'Education national, de l'élévation du niveau de formation et de qualification de tous.

 

Le chemin que suivent aujourd'hui les politiques nationales est le chemin du renoncement et de l'échec. 

 

Dans ce contexte, la mobilisation du monde de l'Education annoncée pour le 31 janvier se présente d'ores et déjà comme une étape indispensable à la remise en cause des orientations imposées par le gouvernement et sa majorité parlementaire.  

 

Soyez assuré de la détermination des députés et des élus communistes à contribuer partout, au niveau de responsabilité qui est le leur, à la réussite de ces rassemblements pour défendre le service public d'éducation, ses valeurs, ses moyens et l'avenir des jeunes de notre région. 

 

Je vous demande Monsieur le Président, d'intervenir en faveur de l'annulation pure et simple des suppressions de postes d'enseignants annoncées. 

 

 

Alain BOCQUET

 

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 12:31
MJCF 69 : Journée sur le socialisme
L’École Fédérale de la Jeunesse Communiste du Rhône, dans le cadre de ses activités, a pris l'initiative d'organiser une journée d'étude sur le Socialisme à Lyon, samedi 11 février.

Seront abordées pendant cette journée d'étude, les questions historiques, philosophiques et économiques propres au Socialisme. Cette journée s'inscrit dans la continuité des débats ouverts par le dernier congrès de notre organisation. Elle a pour objectif de donner à chacun, militant de base ou cadre, les outils pour comprendre et maîtriser les enjeux posés par le projet du socialisme.

Cette journée vise à permettre un débat large dans l'organisation en donnant à chacun la possibilité de s'exprimer sur notre projet révolutionnaire. 
Le MJCF62 y participera avec une délégation de 5 camarades 

 

Ordre du jour de la journée d'étude du 11 février

9h00-10h30 : HISTOIRE : Le socialisme dans l'histoire du mouvement ouvrier avec Eric Jalade, enseignant en histoire, secrétaire de la fédération du Tarn du PCF
et Henri Alleg, Grand Résistant, journaliste et militant anticolonialiste, ancien directeur d'Alger Républicain

10h30-11h00 : pause

11h00-12h30 : PHILOSOPHIE : Rupture révolutionnaire et socialisme, l'apport de Lénine avec Jean Salem, Professeur de philosophie à l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne, directeur du Centre d'Histoire des Systèmes de Pensée Moderne

REPAS

13h30-15h00 : ECONOMIE: Nationalisations et mises en commun des moyens de production dans le socialisme, avec Rémy Herrera, professeur d’Économie à l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Chercheur CNRS au Centre d’Économie de la Sorbonne.

15h00-15h30 : pause

15h30-17h00 : Actualité du socialisme, et comment populariser la nécessité de la révolution et du socialisme dans la jeunesse? (débat introduit par un camarade du Rhône)

Une soirée sera organisée au local.

 

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 15:02
Une passante a rejoint la cause des JC. Une passante a rejoint la cause des JC.

- C'est devant le lycée Lavoisier qu'ont choisi de se réunir les jeunes communistes du Pas-de-Calais.
Leur nouveau cheval de bataille : la gratuité des manuels scolaires.

Un choix symbolique donc, que celui de l'établissement, représentatif de l'éducation. D'autant que, dans un premier temps, leur campagne sera plutôt tournée vers les lycées.
Samedi 7 janvier, Simon Poudroux, secrétaire départemental, Mathieu Bayart, militant et responsable des jeunes communistes auchellois, et Stéphane Victor, responsable communication, s'étaient donc rassemblés afin d'informer sur la campagne départementale « visant à obtenir la gratuité pleine et entière des manuels scolaires ».
Auchel, c'est aussi la ville où un élu communiste - le conseiller municipal Maurice Distinguin - a proposé une motion pour la gratuité des manuels scolaires. Finalement, cela permettait aussi aux jeunes communistes de "tourner" sur le secteur et de ne pas rester uniquement dans le Lensois où se trouve la fédération.
La bataille de la gratuité globale de l'éducation (de la maternelle à l'université) a été lancée par les jeunes communistes du département fin décembre  : « On espère qu'on sera rejoints par nos camarades du Nord puis qu'elle sera reprise au niveau national ».
Le premier volet est donc consacré aux manuels scolaires : « On estime que pour travailler dans de bonnes conditions, le b.a.-ba c'est d'avoir des livres. Mais c'est de plus en plus compliqué à avoir car les manuels connaissent une augmentation de prix constante », dénonce Simon Poudroux.
Et de préciser : « Pour un élève de 6e, les fournitures reviennent à 187 euros environ et pour un élève de seconde, un peu plus de 200 euros sont nécessaires rien que pour les livres ».
Pour l'instant, les jeunes communistes se sont seulement attaqués aux lycées mais ils espèrent bien, selon le retour, étendre leur revendication aux collèges.
Déjà, les lycéens sont plutôt réceptifs à leur démarche. « Un élève de première a avoué en cours avoir choisi le livre le moins cher - et pas celui qu'il avait envie de lire. Certains sont obligés de prendre leur cahier de l'an dernier car leur budget est serré... » D'autres lycéens photocopient les pages de manuels... Si certains établissements profitent de bourses aux livres organisées par les parents d'élèves, ce n'est pas le cas de tous.
À Méricourt et Avion, les jeunes bénéficient de manuels scolaires gratuits car financés sur des fonds municipaux. « Certains jeunes communistes parisiens pensaient que les manuels étaient gratuits partout en France ! », souligne Simon Poudroux.
Dès cette semaine, pétitions papier et tracts commenceront à circuler dans les lieux de vie des lycéens. Et en attendant, une campagne de pétition avait été lancée sur Internet (disponible sur jeunes-communistes62.over-blog.net).
Alors que cette réunion improvisée sur le trottoir se termine, samedi, une passante s'arrête à hauteur des trois jeunes. En découvrant pourquoi ils se battent, Annie Duquesne, 60 ans, lâche : « J'en pleurerais ! J'ai travaillé dur pour avoir mes manuels ». La dame se souvient : « On allait aux "pot'd'suc" à l'époque. On n'a plus cette chance aujourd'hui... Mes manuels, je les protégeais bien avec de la toile cirée... Ma nièce aussi a eu du mal à payer ses études. Je suis vraiment pour cette cause ! »
G. D.

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 14:30

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Décidément, du début à la fin de l’année, l’UMP profite de toutes les occasions pour démolir les droits des travailleurs. Alors que les salariés des services de sureté des aéroports se mobilisent pour des augmentations de salaires et de meilleures conditions de travail face à leur direction, le gouvernement par le biais de son ministre des transports s’attaque au droit de grève. Au nom du service public qu’ils détruisent pour enrichir toujours plus leurs amis patrons, ce ministre envoie la police pour casser la grève. Des méthodes dignes de Germinal et du 19e siècle !

 

La soi disante défense des Français qui partent en vacances et l’intimidation comme méthode de dialogue social : l’UMP use du cynisme jusqu’au bout ! comment Thierry Mariani ose-t-il prétendre défendre les Français quand toutes les mesures d’austérité ont réduit leur pouvoir d’achat et alors que lui et ses amis européens viennent de prêter 500 milliards d’euros aux banques ? Comment ose-t-il remettre en cause le droit de grève de travailleurs qui perdent des journées de salaires pour obtenir des conditions de travail et de vie dignes ? Comment ose-t-il parler de prise d’otage lorsque Sarkozy s’apprête à imposer un nouveau traité européen pour l’austérité sans consultation populaire ?

A l’évidence, ce ministre qui s’affiche dans la presse d’extrême-droite ne fait qu’annoncer les mesures qui nous attendent pour début 2012 : baisse des salaires, casse de la Sécurité sociale, fin du droit de grève.

 

Cette attaque n’est pas anodine : elle cherche à diviser les Français pour étouffer toute lutte et à détruire nos acquis sociaux ! Nous exprimons notre pleine et entière solidarité avec les travailleurs du secteur aéroportuaire en vue de l’obtention de leurs revendications et appelons à des mobilisations dès le début d’année prochaine face aux nouvelles mesures d’austérité que prépare le gouvernement.

 

Le gouvernement a décidé d’ouvrir une nouvelle page de la guerre de classe. Nous appelons tous les jeunes, tous les citoyens à se rendre dans les aéroports auprès des grévistes pour leur apporter notre solidarité.

Au moment ou les plans d’austérité s’abattent pendant que les profits explosent, au moments ou la misère s’étend en France et en Europe à cause de la rapacité des marchés financiers, où tout augmente sauf nos salaires, cette lutte des agents de sécurité est notre lutte. Le gouvernement, qui s’apprête à mener une nouvelle offensive contre le droit au travail à partir du mois de janvier, se prépare donc aujourd’hui en brisant un droit constitutionnel qui est le droit de grève.

Ce sont donc bien nos droits à tous qui sont aujourd’hui attaqués. Nous appelons immédiatement chacun à soutenir cette grève par une caisse de solidarité que nous irons remettre aux grévistes en envoyant des dons au siège du MJCF, 2 place du Colonel Fabien, 75019 Paris avec la mention caisse de solidarité pour les agents de sécurité des aéroports

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 11:17

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joyeux noel bien sur ....

 

Le Gouvernement a décidé d'offrir aux jeunes du pays un curieux cadeau de Noël, en particulier à ceux de notre belle région Nord-Pas-de-Calais.

En effet, il vient d'annoncer 1020 suppressions de postes d'enseignants et de personnels administratifs pour notre académie de Lille. Les jeunes de notre région n'avaient vraiment pas besoin de cela pour se former, s'émanciper.

Le Nord-Pas-de-Calais est une région avec un réel potentiel humain, à condition de mettre les moyens nécessaires à son développement pour qu'elle redevienne dynamique, industrielle. Comme le disait Alain Bocquet, avec une réelle ambition politique, notre région peut être à tous les points de vue l'une des cinq premières de France. C'est dans cette optique que les jeunes communistes du Pas-de-Calais soutenus par les communistes auchellois et notamment Maurice Distinguin, conseiller municipal d'Auchel (auteur de la motion pour la gratuité de l'enseignement public), mènent actuellement une campagne pour obtenir la gratuité des manuels scolaires au sein des lycées, dépendant du Conseil Régional, pour commencer. ( Le MJCF62 lance sa nouvelle campagne : gratuité des manuels scolaires dans la région Nord Pas de Calais )

Avec des centaines de suppressions d'emplois, des milliers de personnes vivant dans la précarité, nous pensons que supprimer des postes d'enseignants ne permettra pas d'endiguer la crise morale et sociale de notre région.

"Ouvrir une école, c'est fermer une prison" selon Victor Hugo ... Fermer une école, c'est ouvrir une prison pour ce Gouvernement ? Nous nous opposerons toujours fermement aux destructions de l'éducation nationale, via les réformes inégalitaires et inhumaines, notamment en terme de moyens humains.

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 09:30

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FEDERATION DU PAS-DE-CALAIS

 

* * *

 

MOUVEMENT JEUNES COMMUNISTES DE FRANCE

 

Lens, le 20 décembre 2011

 

Cher Père Noël,

 

La couleur rouge, que tu portes sur ton habit, a une signification particulière… Le rouge, c’est d’abord la couleur du sang qui coule dans nos veines d’êtres vivant sur terre, tout simplement. Couleur du sang qui coule des peuples opprimés, le sang des martyrs de tous les pays, des condamnés à morts, des prisonniers politiques, des victimes des guerres impérialistes, liées au capitalisme destructeur de l’humain, amenant catastrophes écologiques, économiques, humaines.

Nous te demandons, Père Noël, de mettre fin pour commencer à ces massacres, et d’apporter enfin la paix dans ce monde où l’argent est roi. Tu en sais quelque chose, puisque tu as été l’objet d’une récupération publicitaire en 1931, lorsque tu as servi à la promotion d’une grande marque de boisson pétillante connue du grand public.

 

Lueur d’espoir tout de même, nous avons eu un combat gagné : celui pour la libération de Salah Hamouri, prisonnier politique palestinien retenu sans jugement depuis 2005 en Israël, incarcéré alors qu’il n’avait pas 20 ans. Enfin les autorités l’ont libéré, quel soulagement pour la famille, prémisse d’un espoir pour une lutte pour la libération de tous les prisonniers politiques à travers le monde.

 

Cependant, nous ne pouvons pas nous satisfaire du contexte économique dans lequel nous vivons, ni du contexte politique. Encore cette année, l’Europe des finances, l’Europe des marchés et de la spéculation nous a montré son vrai visage : elle a permis l’instauration de gouvernements de technocrates dans deux pays, l’Italie et la Grèce (dans ce dernier un gouvernement d’union nationale comprenant l’extrême droite –sauf les communistes- s’est installé pour diriger le pays). Les peuples doivent disposer d’eux-mêmes, et une organisation intergouvernementale n’a pas à s’immiscer dans les affaires publiques d’un pays, surtout pour programmer l’austérité à long terme. Nous croyons beaucoup à l’article 35 de la Constitution de 1793 de la Convention Nationale, écrite par Robespierre  « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

 

Par ailleurs, Père Noël, tu auras remarqué, cette année 2011, l’explosion des chiffres de la misère en Europe et en France : le chômage important chez les jeunes de notre pays (25% des 18-25 ans), 8 millions de pauvres, des jeunes travailleurs de plus en plus précaires qui survivent de petits boulots en petits boulots, alternant chômage et précarité, des jeunes étudiants obligés de travailler pour financer leurs études et vivant parfois grâce aux installations des antennes locales d’associations caritatives, des lycéens et collégiens vivant avec leurs familles dans des conditions de plus en plus limitées et fragilisées par la prétendue crise que subit le monde. Nous, jeunes communistes du Pas-de-Calais, avons essayé d’apporter une petite contribution à l’amélioration des conditions de vie, en prenant position pour la gratuité des manuels scolaires dans les lycées, pour commencer.

De façon plus générale, nous sommes en lutte pour une prise en considération des problèmes de la jeunesse, qui paye sans arrêt la crise des dirigeants sans faire contribuer ceux qui ne savent que faire de leur argent.

 

Pour revenir à une politique plus locale, sais-tu ensuite, Père Noël, que le Gouvernement envisage de supprimer encore 1000 postes d’enseignants et personnels administratifs dans l’académie de Lille ? Trouves-tu ça juste ? C’est une situation intolérable, et chaque enfant, chaque jeune, n’aura plus la même chance que son voisin de suivre un enseignement de qualité.

 

Nous te proposons quelque chose, Père Noël : puisque ce Gouvernement et ses alliés qui nous dirigent depuis 2007 n’ont pas du tout les yeux en face des trous, puisqu’ils sont déconnectés de la réalité, passe donc par la cheminée des très riches, et prends leur donc quelques millions afin de les redistribuer aux pauvres, comme un Robin des Bois des temps modernes. Ne t’attaque pas aux artisans, aux commerçants, qui vivent de leur travail, mais tente donc de récupérer des richesses gagnées sur le dos des jeunes, des travailleurs, par ceux qui détiennent les richesses : les banques, les plus grandes fortunes, les trafiquants d’arme, les mercenaires, tous ces gens corrompus pour la sauvegarde d’un système qui assassine la planète, les peuples, affame un continent entier et tue des millions de personnes, dont des enfants.

 

Cette situation ne peut plus durer, Père Noël, offre nous de nous débarrasser des idées haineuses véhiculées par des politiciens sans scrupule qui manipulent l’esprit populaire selon sa misère. Débarrasse nous de cette politique spectacle inégalitaire, mensongère, et offre nous comme cadeau une politique juste, qui permette à chaque citoyen et chaque jeune de s’émanciper et de participer aux décisions. Offre nous enfin des perspectives d’avenir dignes de ce nom, une vie dans le RESPECT et la DIGNITE, quelle que soit notre place dans la société, que l’on soit lycéen, jeune travailleur, étudiant, à la recherche d’un emploi, en formation. Cette situation a trop duré.

 

Nous avons pleinement conscience que tu ne pourras pas satisfaire tous nos vœux, qui exigent une attention particulière tout de même, et nous devrons compter beaucoup sur nos propres forces, les forces des jeunes mobilisés. Nous ne pouvons continuer cette vie là, sachant que nous sommes la première génération à vivre moins bien que celle de nos parents depuis des décennies …

 

Merci à toi, et sache que nous avons toujours été bien sages, par rapport à d’autres jeunes qui, eux, préfèrent soutenir ou accompagner des mesures austères, inégalitaires et mortifères pour l’avenir du département, de la région, du pays, de l’Europe dont les peuples payent la crise des dirigeants, et de ce petit village qu’est la terre.

 

Les Jeunes Communistes du Pas-de-Calais

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 14:14
L’Union des étudiants communistes (UEC) est membre du Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF). Elle s’organise en "secteurs" dans nombre d’universités en France. Elle possède également des instances nationales, le collectif national et la coordination nationale.
L’UEC permet aux étudiants de ce pays, de lutter contre le système capitaliste qui engendre injustices et inégalités. Son but est de permettre le dépassement du capitalisme, en combattant au quotidien toutes les formes d’aliénations et d’exploitations. Nous, étudiants communistes, luttons contre toutes les formes de dominations. Nous voulons un monde de paix, de partage des savoirs, des pouvoirs, une économie au service du développement humain, du respect de son environnement. Pour notre part cette volonté, cette perspective, nous la nommons communisme.

L’UEC est un outil à la disposition de tous les étudiants ayant comme ambition de faire de la politique pour changer la vie et le monde.

L’UEC bénéficie d’une indépendance d’organisation au sein du MJCF. Cependant, tous les adhérents de l’UEC étant membre de droit du MJCF, les organisations sont très liées.

 

Un des buts propre à l’UEC est de débattre, sur tous les lieux d’enseignement supérieur, d’une analyse politique du système éducatif et sur ses réformes avec toutes les personnes qui le souhaitent : étudiants, professeurs, personnels... Nous construisons des propositions fortes qui permettent de répondre à la crise de l’enseignement supérieur.

 

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 16:26
Nora, Théo et Yves sont étudiants toulousains. Ils ont grandi dans un milieu populaire et ont le sentiment que leur histoire familiale réduit leurs chances d’accéder à l’université. Tous rencontrent des problèmes pour financer leurs études. Et sur les bancs de la fac, ils sont confrontés à une culture qui n’est pas la leur. Portraits croisés de trois jeunes en décalage.

Quelle est l’ambiance à la fac de droit ?

 

 « C’est froid et studieux. Les étudiants montrent qu’ils ont de l’argent. Les garçons viennent en costard cravate, les filles avec un sac Longchamp. J’ai l’impression de faire tache, de ne pas être à ma place, même si je n’ai jamais entendu de réflexion sur moi. La crise, ça ne nous touche pas , ont dit un jour des étudiants. Ça ne me donne pas envie de discuter avec eux. » Nora Belli, dix-neuf ans, est en deuxième année de droit à l’université Toulouse-I-Capitole. Elle est née à Tulle (Corrèze), y a vécu jusqu’au bac. Ses parents sont nés en Algérie : « Mon père est peu allé à l’école. En France, il a travaillé dans une usine de parqueterie. Au bout de trente ans d’ancienneté, il gagnait 1 500 euros net par mois. Le week-end, il coupait du bois pour arrondir les fins de mois. Il travaillait sept jours sur sept. Ma mère fait des heures de ménage. Maintenant mon père est à la retraite mais continue de couper du bois. »

 

Nora juge « très inégale » la société actuelle :

 

 «  Beaucoup sont touchés par la crise et d’autres sont complètement déconnectés. C’est ce que je trouve injuste. » Est-ce plus difficile aujourd’hui ? «  Ça dépend des catégories d’étudiants ! répond Théo Aubin, en deuxième année d’histoire à l’université Toulouse-II-le Mirail. Je constate chez les étudiants un certain fatalisme. Ils ne sont pas forcément prêts à s’engager, ont peur d’être prisonniers d’une pensée, d’une organisation. Je trouve l’époque un peu passive. S’il y avait une solution pour la réveiller, on l’aurait fait. » Pour Yves Savioz, en troisième année de philo, «  le mouvement populaire se pose des interdits, se met des freins. On a peur de faire peur. Mais je suis plein d’espoir ! ».

Théo Aubin habite chez sa mère à Léguevin, à l’ouest de Toulouse. Elle lui a acheté «  à prix préférentiel » la voiture pour se rendre à la fac. Sa mère est secrétaire. «  Je n’ai plus de contact avec mon père depuis l’âge de douze ans. Aux dernières nouvelles, il était ouvrier de maintenance dans l’aéronautique. » Yves Savioz habite Castanet-Tolosan, en banlieue, chez sa mère lui aussi. Son père, décédé en juin, était ouvrier à Air France : «  Il était très fier de réparer des avions. Ses parents l’avaient abandonné quand il était enfant et il a travaillé très jeune dans une ferme. » Sa mère est professeure de maths retraitée. Yves a suivi un parcours improbable, a passé deux BEP (métallique et mécanique moto) puis un bac STI (sciences et techniques de l’industrie). Il a ensuite tenté un BTS, sans dépasser la première année. «  En terminale STI, j’ai fait un peu de philo. C’est un moyen de compréhension de notre monde, des grands courants de pensée » Et le voilà à la découverte de Hegel. Il a obtenu un Deug, est maintenant inscrit, à vingt-six ans, en troisième année de philo. Yves : une exception statistique ! De son côté, Théo s’intéresse surtout à l’histoire économique et sociale, aux XIXe et XXe siècles, à la crise de 1929. « Dès le premier cours, un professeur s’est déclaré anticommuniste ! » Théo s’inquiète aussi quand il voit un étudiant en sociologie faire une thèse financée par une entreprise privée. Quelle sera la contrepartie ? Lui, perçoit une bourse modeste, ce qui l’oblige à travailler, par intermittence, à l’entretien des rotatives de la Dépêche. «  J’ai tenu plus d’une semaine avec 9 euros sur mon compte en banque. »

 

Pour financer ses études, Yves a été éboueur,

 

a fait le ménage très tôt le matin dans une piscine municipale « Après, en cours, je dormais. Il y a plein de boulots où on y passe toute sa vie, on ne voit plus personne en dehors. Que la vie ne serve qu’à travailler ? Pas d’accord ! La condition du travailleur, aujourd’hui, c’est d’être une machine à produire. Le travail, c’est mon pain noir, les études, mon pain blanc. » Yves, qui parle du « plaisir d’étudier », n’est pas pour autant très à l’aise avec ses condisciples : «  Leur manière d’être, leur humour ne sont pas les mêmes que les miens. Ils abordent la philo à partir d’une culture qui leur est commune. Moi, j’ai du mal à m’enfiler du Nietzsche ou du Kant. Pour eux, parler rugby, c’est trivial. Je ne veux pas être encastré dans un milieu, je ne veux pas éteindre une partie de moi-même. » « Si les gens se prennent par la main, ça peut être fabuleux, ça peut construire un projet collectif », s’enthousiasme Théo. Avec la Jeunesse communiste, il s’attache à réaliser «  un travail de fond » : rencontres, débats dans les cités U, porte-à-porte L’étudiant en histoire est aussi membre de l’Unef sans y être très actif : «  Le politique apporte des perspectives qu’il n’y a pas dans le syndical. Il faut changer la société, pas seulement l’améliorer. » Voit-il aujourd’hui des débouchés politiques ? « En tout cas, il n’y a pas de perspective dans l’austérité. » Il le constate à son niveau : «  Les universités doivent trouver des sources de financement, faire des partenariats public-privé » Certitude d’Yves, dans une approche plus philosophique : « La masse reste une condition d’émancipation de l’individu. » Avec cette méthode : «  Pas seulement dire ce que je pense mais aussi le faire exister avec les autres. Tout est possible. »

 

De quoi leurs lendemains seront-ils faits ?

 

Théo veut poursuivre ses études jusqu’en master, mais il ne s’imagine pas enseigner plus tard l’histoire-géo en collège. Sa future vie professionnelle reste encore dans les limbes. Yves non plus ne tentera pas sa chance au Capes : «  En philo, il y a très peu de reçus au concours. Et puis je serais en concurrence avec des machines de guerre qui ont fait hypokhâgne. » Yves a néanmoins un projet : après la licence, il veut devenir hypnotiseur en milieu hospitalier. « C’est très sérieux. On fait des opérations sous hypnose, avec cette méthode on peut aussi aider à arrêter de fumer » Il ne dérogera pas à cette ligne : « Quels que soient les aléas, j’ai envie d’avoir une vie qui me plaise. » Longtemps Nora a voulu faire médecine. Malgré un bac scientifique en poche, elle y a renoncé, sans doute dissuadée par la longueur de ces études ou par l’impitoyable sélection et le numerus clausus en fin de première année. Pouvait-elle risquer un échec et la perte de sa bourse ? La voilà donc engagée dans un tout autre cursus : «  Le droit public m’intéresse ; le droit privé, j’ai plus de mal. » Nora aspire à une licence de droit mention sciences politiques, puis à un master de relations internationales, mais n’a pas encore une idée précise sur son avenir professionnel. « Mes parents m’ont poussée, ont poussé mes frères, pour avoir de bonnes notes à l’école, pour suivre des études. Ma mère me disait de ne pas faire comme elle, de ne pas faire des ménages. »

 

Après une première année en cité U, Nora partage maintenant un T3 avec une copine.

 

 Et c’est plus cher. Son demi-loyer lui coûte 305 euros par mois, soit à peu près le montant de sa bourse. L’été dernier, elle a travaillé pendant deux mois en Corrèze guide d’une exposition, payée au smic. Ses ressources étant insuffisantes, elle a dû cette année se résoudre à solliciter son père : « Ça me gêne, j’ai du mal à lui demander de l’argent. Il travaille depuis l’âge de quatorze ans, il ne s’est jamais reposé. Il est fatigué. » Nora songe à trouver un petit boulot. «  Mes parents ne veulent pas, ils pensent que ça va me faire rater mes études. » Pour ne rien arranger, le versement des bourses a connu de sérieux retards depuis le début de l’année universitaire. Nora raconte que depuis un an sa famille s’adresse au Secours populaire. Un jour, elle est allée à la place de sa mère chercher un colis. «  Mon frère refusait d’y aller. Moi, je ne veux pas avoir honte parce que je n’ai pas assez d’argent. Quand nous étions enfants, on ne voyait pas le manque d’argent, nos parents ont toujours voulu montrer que nous étions comme les autres. » Devenue étudiante en droit, elle ne fréquente guère ceux qu’elle croise dans les amphis. Un autre monde. « S’ils veulent quelque chose, ils ne se demandent pas s’ils ont assez d’argent. » On imagine que les discussions politiques tourneraient au dialogue de sourds. «  Je m’intéresse à la politique. Je suis allée aux manifs pour les retraites, pour l’école. » Son souhait pour 2012 ? « Je ne suis pas sûre que quelque chose change l’an prochain. Sans faire de fatalisme, on va continuer à se serrer la ceinture, même si j’aimerais que ce soit le contraire. » Pour Yves, «  il va falloir se battre en 2012, comme en 2013, 2014 » Il n’exclut pas des changements dès l’an prochain. «  Ne pas passer notre vie en vain » : un aphorisme du philosophe Yves.

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 13:28

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Le coût de notre éducation est de plus en plus lourd pour le portefeuille de nos familles. Cette année, l'augmentation est de 6,8% d'après « famille de France » .

 

* 187,32euros pour un élève de 6em

 

* Environ 200 euros pour un élève de 2nd Sans option et uniquement pour les livres.

 

Pour diminuer le coût de cette rentrée, le Conseil régional a mis en place un chèque livre de 70euros. Ce qui ne couvre même pas 50% de nos dépenses.

 

C'est pour cela, que le groupe Communiste à la régionpropose depuis plusieurs années, la gratuité totale des livres pour les établissements publics.

C'est un investissement tout à fait réalisable, si nous arrêtions de donner de l'argent public à des écoles privées.

 

Cette mesure est la plus juste possible, dans le cadre de "l'égalité des chances" dans l'enseignement et l'accés à la culture.

 

Que nous soyons fils et filles d'ouvrier ou de patron, nous avons le même Droit à l'éducation et à la culture.

 

Depuis toujours, le mouvement des jeunes communistes se bat pour la gratuité totale de l'enseignement, cette gratuité commence par celle des manuels scolaires. C'est pour cela que nous vous appelons à signer cette pétition

Pour soutenir l'action du groupe communiste à la région, je signe la pétition

 

http://www.petitionduweb.com/Petition_livres_gratuit_dans_les_lycees_du_nordpasdecalais-10350.html

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 13:38

source la voix du nord :

 

Rodrigue, un adolescent camerounais, n'a que 15 ans mais on peut avancer que toute sa vie, il se souviendra du samedi 15 octobre, jour où la bêtise humaine s'est révélée dans sa forme la plus violente. Il est 21 h quand le jeune homme enfourche sa bicyclette pour quitter un ami, chemin Castre. Son parcours pour rentrer chez lui avenue Toumaniantz l'amène à passer rue Dolain, où, régulièrement, il croise des personnes qui l'insultent. Seulement cette fois, aux provocations verbales s'est ajoutée une agression physique d'une violence insoutenable. « Un jeune homme m'a insulté de "négro, bougnoule, sale noir", rapporte l'adolescent aux policiers, lors du dépôt de plainte dimanche. Il s'est mis au milieu de la route pour que je m'arrête, ce que j'ai fait. » Selon le récit de la victime, un deuxième jeune homme, le frère de l'agresseur, se présente, incitant le premier à porter des coups de pieds.
Rodrigue est frappé à l'épaule et sur le haut du corps. Arrive ensuite un troisième homme, le père, toujours selon la victime. « Le père m'a bousculé. J'ai voulu m'enfuir mais quelqu'un m'a empêché de partir. À ce moment-là, le père m'a donné des coups de poing au niveau de la bouche. » La violence des coups est telle que le jeune homme perd une dent, deux autres se trouvant pliées sur sa lèvre inférieure (voir photo). À terre, la victime reçoit encore des coups, à l'oreille et au visage.
Emmené aux urgences de l'hôpital de Calais, Rodrigue présente des plaies, un oedème, de douleurs sur le haut du corps et « un orifice béant et saignant » à la bouche. Le médecin de garde prescrit au collégien scolarisé à Marck une incapacité totale de travail de cinq jours, en attendant l'examen d'un médecin légiste, aujourd'hui.
« Depuis cette agression, mon fils ne fait que pleurer, il ne comprend pas cette agression, lâche Clémentine, sa mère, pour qui cette agression est insupportable. Je suis révoltée, je veux en parler pour dénoncer tout cela. Il faut que cela s'arrête, et pas que pour mon fils. Il ne s'agit pas d'une bagarre de gamins, c'est le papa qui a porté les coups. »
La mère de famille contient ses larmes et, de sa poche, sort la dent de son fils. « Il a 15 ans, il vient de perdre trois dents, je ne peux pas accepter ça. Mon fils, autrefois, répondait aux insultes par la violence. Il n'est pas un ange. Mais je lui ai dit et répété que la violence ne règle rien. Il s'était calmé. » La maman montre ensuite les photos de son fils, le visage tuméfié, la bouche ensanglantée. « Il ne dort pas depuis deux jours tellement il a mal. Son oreiller était imbibé de sang samedi soir. Comment peut-on faire une chose pareille ? » Hier, l'adolescent a passé un scanner maxillo-facial qui a confirmé que les deux autres dents sont sur le point de tomber. La pose de prothèses n'est pour le moment pas envisageable. 
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