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Chers camarades,

 

   Tout d'abord bienvenu à tous pour cette Assemblée nationale des animateurs. Ce moment est devenu un rendez vous utile et apprécié depuis sa création en 2003 et je ne doute pas que cette année encore nous en ressortirons des idées pleins la tête et avec beaucoup de détermination.

    Car nous en aurons besoin pour agir et être utile aux jeunes à changer leur vie et  identifier les vrais coupables de leurs situations.

 

            La droite et les grands média nous imposent en effet un grand zapping permanent.

Comme le souligne Bernard Thibault dans L’Humanité de ce week-end, on est assommés par les plans de communication de l’Élysée : un coup chasse l’autre et on finirait presque par oublier que ça fait bientôt dix ans que la droite dirige ce pays !

            Et ils en ont fait du boulot !

[I Attaques]

 

            Prenons l’exemple le plus frais dans nos têtes : les retraites. Plus de cent ans que le Mouvement ouvrier se bat pour imposer cette conquête de civilisation. À l’été 1904 déjà, Jaurès appuyait dans L’Humanité une proposition de loi pour la retraite à soixante ans. Ce n’est qu’en 1910 que des premiers résultats en la matière furent obtenus et en 1981 que la retraite à soixante ans fut enfin conquise, sous l’impulsion principale des communistes comme le rappelait récemment Michel Rocard. Eh bien ces décennies de combat ont été liquidées en huit-neuf ans par une droite implacable : 2003 coup de tête avec Fillon ; 2008 manchette avec les régimes spéciaux ;  2010 balayette avec Woerth. Cet acharnement et cette destruction méthodique se comprennent facilement : la retraite est une énorme conquête arrachée aux capitalistes par le rapport de forces populaire. Il faut bien comprendre de quoi il s’agit : alors que le capitalisme, obèse boulimique de profit, n’est pas gêné pour faire travailler des gens sans les payer (regardez les stages, le service civique et l’extension du travail gratuit), la retraite consiste carrément à payer des gens à ne rien faire. Conquête révolutionnaire incroyable ! Horreur insupportable pour le grand patronat ! La droite, à son service, ne pouvait que s’appliquer à la faire sauter.

            J’ai parlé des retraites mais on pourrait parler tout aussi bien de l’école amputée à la hache de près de cent mille postes par les bouchers de l’UMP. On pourrait aussi évoquer l’université atomisée par la loi LRU, ou encore l’hôpital, broyé par la réforme Bachelot. On pourrait également citer la Sécurité sociale, ce colosse communiste obéissant au principe de Marx « de chacun selon ses moyens, à chacun ses besoins », cette montagne révolutionnaire qui gère un budget presque équivalent à celui de l’État, ce géant hors-capitalisme construit par notre camarade Ambroise Croizat et les luttes populaires. Eh bien cette immense conquête, forteresse intolérable pour le CAC40, la droite la bombarde scrupuleusement à grands coups d’exonérations de cotisations patronales. En près de dix ans, ce sont plus de 200 milliards d’euros qui sont passés des poches de la Sécu dans celles des patrons. En matière de vol, avouez qu’on a rarement fait aussi fort. Sarkozy et Chirac ont de quoi faire passer Bernard Tapie, Jaques Mesrine et Bernard Madoff pour des stars du bac à sable.

            On pourrait hélas allonger la liste à l’infini tant il est clair qu’aucun secteur de la société française n’a été épargné par les saignées barbares de la droite. Ils cassent. Ils cassent. Ils cassent. Mais, sur le chemin de la société rêvée par la bourgeoisie, la droite pose de solides pierres.

Ils font entrer partout les logiques du capitalisme. Ils imposent à l’ensemble de l’économie un seul objectif : le profit maximal. Ça passe par des privatisations de masse bien sûr (La Poste, GDF, EDF, ADP…) – il est vrai que les socialistes avaient déjà bien entamé le boulot…. Mais ce n’est pas tout. Entreprises privées ou publiques, tout le monde a désormais le même but unique : la rentabilité ! Et tant pis pour le reste… Les services publics pour répondre aux besoins des populations : terminé ! Rentabilité on vous a dit ! On a vu à Fukushima où mènent ces politiques grandioses…

            Pour construire cette société du profit à tout prix, ils bâtissent une société de la précarité généralisée. La précarité, c’est magnifique pour le grand patronat ! Pas de contrat, pas de protection, pas de droits. Résultat garanti : vos salariés triment plus et ne bronchent pas. Dix ans de droite, c’est bien sûr le CPE, petit chef-d’œuvre en la matière qu’ils nous destinaient avant de le généraliser à toute la société. Dix ans de droite, c’est aussi l’explosion de l’intérim, les CDD, les CNE et mille contrats pourris, les stages et autres saloperies de la même farine.  En dix ans, ils en ont posé des pierres de cette société ultra-libérale où tout le monde doit être libre comme un intérimaire devant son patron quand des millions de chômeurs attendent à la porte…

 

            Le chômage de masse justement : voilà bien le troisième volet de la société qu’ils construisent. Moyen de pression formidable sur l’ensemble de la population sur le mode « tais-toi, ne demande pas d’augmentation de salaire, d’amélioration des conditions de travail, sinon… ». Le chômage, voilà bien l’enfant chéri de la bande du Fouquet’s ! « Paranoïa, mauvaise foi, théorie du complot » diront les beaux messieurs. Ah oui ? Sarkozy n’est-il pas l’homme de la RGPP qui vise à supprimer un poste de fonctionnaire sur deux et donc augmenter le chômage d’autant ? Sarkozy n’est-il pas l’homme de la réforme des retraites qui, en maintenant un million de vieux au boulot, condamne au chômage autant de jeunes ? Sarkozy n’est-il pas l’homme qui laisse filer tous les emplois hors de ce pays en ne faisant strictement rien pour lutter contre les délocalisations ? Soyons sérieux : le chômage est une arme bien utile pour le patronat et Sarkozy et ses amis n’ont aucune envie de l’éradiquer. Pour preuve l'état UMP est aujourd'hui le premier licencieur de France!

(pause)

Dix ans ! Dix ans de démantèlement de tout ce que nous avons construit en cent ans ; dix ans de construction d’une société ultralibérale centrée autour du roi-profit.

Dix ans : faites le calcul. Tous les jeunes de ce pays, depuis qu’ils pensent un peu par eux-mêmes, n’ont connu que cette politique-là, que cette droite de combat au pouvoir.

 

Les conséquences sont là et les jeunes sont les premiers à payer l’addition ! Un jeune sur cinq vit sous le seuil de pauvreté ; un jeune actif sur quatre est au chômage ; quatre jeunes sur cinq doivent surnager dans les eaux glacées de ce fameux « sas de précarité » qui n’en finit pas de s’allonger. Et qu’on ne nous dise pas qu’on noircit le tableau ! Ce n’est sans doute pas la société qu’on trouve dans les tracts de l’UMP ou sur les plateaux télé mais c’est la dure réalité qu’a enfantée ce pouvoir inhumain, serviteur appliqué du grand capital.

 

 

[II Divisions]

Pour assurer cette domination sans partage et cette exploitation méthodique, la bande du Fouquet’s tire toujours sur la même ficelle : la division des classes populaires.

Ils font trimer Khadija jusqu’à 23H au Carrefour market, samedi et dimanche compris, et la paient à coups de lance-pierre. Ils subventionnent Peugeot qui délocalise et qui a laissé Martin sur le carreau, condamné au RSA (460€ par mois).

Et un matin, sur Europe 1, la gueule enfarinée, Laurent Wauquiez, dans son costume Prada, vient dire à Khadija que son ennemi est Martin, ce salaud qui se gave et qui gagne trois fois plus qu’elle avec  l’assistanat et se paie des vacances dans sa nouvelle caravane, pendant qu’elle s’emmerde à se lever tous les matins à 5h. Ah ! l’enfoiré de privilégié de Martin !

Mais le lendemain, sur RTL, Claude Guéant vient dire à Martin que c’est  Khadija qui l’empêche d’avoir un boulot : si elle était restée dans son pays, voire si elle était restée à la maison, cette Khadija ; lui, Martin, il pourrait avoir du boulot plutôt que de remplir des CV auxquels personne ne répond et de se taper les dossiers de surendettement à cause de la caravane qu’il a achetée à crédit et qu’il n’arrive pas à rembourser.

            Et le surlendemain, c’est au tour de Jean-François Copé sur France Inter. Il n’a pas peur de dire des vérités qui dérangent, lui. Il va leur dire, lui, à Khadija et à Martin que s’ils galèrent comme ça, c’est bien à cause d’une poignée de salopards profiteurs. Eh oui ! les fonctionnaires ! les dockers ! sans parler des cheminots ! Ils travaillent – si on peut appeler ça travailler – deux heures par jour et sont payés des fortunes ! Ah ces salauds !

            Et on pourrait continuer encore et encore. Évidemment, ça marche. On le sait bien et les jeunes ne sont pas plus épargnés que les autres. L’UMP engrange, le FN ramasse et le MEDEF se marre ! Depuis leurs yachts à Bora-Bora, ils reprennent une Piña Colada et trinquent à la santé des travailleurs qui ont construit pour pas cher ce yacht décidément très confortable ! Ce soir, c’est Marine qui régale… Pas de mouvement populaire en perspective ! Liliane Bettencourt peut dormir sur ses deux oreilles, son île et ses quinze milliards…

Caricature ? Pas sûr…

Pour autant, la pire erreur serait de tomber dans le désespoir en pleurant, les bras ballants, sur le thème télévisé de la « génération sacrifiée ».

 

[III Pas de fatalité]

Non ! non ! non ! Les potentialités sont immenses. En dix ans, combien de millions de jeunes se sont forgé une conscience politique dans les luttes contre les réformes de la droite ? De la guerre d’Irak à la LRU en passant par le LMD, le CPE ou les réformes de lycées, la droite a tapé mais les jeunes ont résisté, pensé, contre-attaqué. N’oublions pas le développement impressionnant de notre organisation. Aujourd’hui implantée dans 55 fédérations, rassemblant 12 000 adhérents, la JC s’est déployée en dix ans avec ampleur.

Nous ne sommes pas condamnés à être la génération sacrifiée. Nous serons la génération révolution ! Bien sûr, cela demande pour nous de travailler et de militer partout où les jeunes vivent, sur tous les fronts et sous toutes les formes qui permettront de renforcer le rapport de forces pour changer radicalement cette société qui crève du capitalisme. Bien sûr, il nous faudra agir en n’oubliant pas la grande leçon que Lénine nous a donnée dans son article « la portée du matérialisme militant » : « Une des erreurs les plus grandes et les plus dangereuses que commettent les communistes, c’est de se figurer que la révolution peut être accomplie par les mains des seuls révolutionnaires. […] Sans l’alliance avec les non-communistes dans les domaines d’activité le plus divers, il ne saurait être question d’aucun succès en matière de construction de la société communiste. » Nous allons le secouer ce vieux monde qui pourrit ! En allant voir les jeunes, en masse, partout, nous briserons leur rêve de génération résignation ; nous serons la génération Révolution !

            Partout dans le monde, ils renforcent l’austérité, la précarité, l’exploitation, la compétition mais partout dans le monde, les peuples se lèvent et les jeunes les premiers. Du Portugal à l’Égypte en passant par la Grèce ou la Tunisie, la dictature des marchés financiers pousse des millions d’hommes et de femmes dans la rue. Madame Bettencourt n’a qu’à bien se tenir, les peuples, et les jeunes aux avant-postes, sont de retour dans l’Histoire. Ils lui crieront bientôt : « Liliane, fais tes valises ! »

 

II/ l'ana, le projet

 

Et pour cela, nous avons des outils, un projet et une organisation.

Nous avons donc voulu à cet ANA travailler dans la continuité de notre congrès et des ANA précédentes.

Durant cette dernière décennie, nous avons été de toutes les résistances, de toutes les luttes dès qu'une atteinte aux droits des jeunes avait lieu, dès qu'une injustice était commise. C'est cela qui fonde en premier lieu notre engagement, c'est que Che guevara défini comme étant la première qualité d'un révolutionnaire.

Et jeunes communistes, nous sommes évidemment de cette graine la, de la graine des rebelles, des insoumis, des anticonformistes et des contestataires. De ceux qui ne tombent pas les rangs des dogmes du capitalisme.

Ceux que l'on nous vend dans la société comme la concurrence libre et non faussée, l'esprit d'entreprise, la modernité du capital contre l'archaisme de la protection sociale... toutes ces fausses valeurs que l'on nous vend quotidiennement par paquet!

la modernité ce n’est pas engager notre pays dans une course effrénée vers les profits de quelques uns, vers les dominations d’une minorité de personnes sur la majorité. La modernité, ce n’est pas revenir aux temps où l’éducation, l’accès aux savoirs étaient réservés à une élite minime, minuscule. Ce n’est pas revenir aux temps des misérables, des ouvriers qui travaillaient de 14 ans jusqu’à leurs morts prématurées à 50 ans. Ni revenir aux temps où le seul moyen de régler les divergences entre peuples et nations étaient la guerre. C’est encore moins revenir aux temps où les étrangers étaient considérés comme des barbares.

Aujourd’hui, la modernité est bel et bien du côté de celles et ceux qui pensent que le capitalisme a fait son temps car il n’est plus source d’aucun progrès ; du côté de celles et ceux qui, quand ils regardent le monde, pensent que ça ne peut plus durer, et qui voient les possibilités de progrès de l’ensemble de l’humanité dans le développement des nouvelles technologies, portant le potentiel de partage égal des pouvoirs, des savoirs et des moyens.

 

Autre point cher à Sarkozy et au dogme capitaliste, celui de l’efficacité.  de quelle efficacité parle-t-on ?

Alors que le combat contre « l’assistanat », contre les dépenses publiques fait rage pour imposer une conception toute relative de l’efficacité, n’avons-nous pas à opposer d’autres logiques ?

La question de la solidarité, à la base des Services publics si durement visés par la Droite au pouvoir, n’est-elle pas le cœur, celui qui bat, qui vibre et qui donne réellement vie à une société d’égalité et de justice ? De plus, n’est-il pas plus EFFICACE pour une société d’agir solidairement ?

Par exemple, à force de ne pas respecter la Loi de SOLIDARITE et de rénovation urbaine, l’Etat est inefficace pour répondre aux besoins de logements, inefficace y compris en matière de dépenses !

La solidarité, ce n’est pas l’assistanat, ni la volonté de creuser toujours plus les dépenses publiques sans aucun sens ! La solidarité constitue un gage d’efficacité car elle permet de répondre ensemble aux besoins de chacun et de tous. Elle permet de réunir les intérêts particuliers de la majorité des citoyennes et des citoyens, afin de développer des solutions collectives. Elle permet de partager les frais et donc d’avoir plus de moyens pour assurer l’ambition d’un pays qui avance, qui progresse.

Autre exemple. Pour qu’une habitation obtienne le label Haute Qualité Environnementale, il faut débourser une quantité incroyable d’argent. Est-il stupide d’imaginer de prendre en charge collectivement ce coût pour que les logements sociaux soient en HQE ?

Si nous défendons la protection sociale, c’est au nom des valeurs mais c’est aussi au nom de l’efficacité.

Prenons un dernier exemple concret, la santé et comparons. La France consacre 10% de sa richesse à la santé. Les Etats-Unis y consacrent eux, pour l’instant, 15% de leurs richesses.

On pourrait donc penser que les Américains sont mieux soignés que les Français. Or, c’est le contraire. Quelle est la différence ?   Les actionnaires, les profits.

Une santé privée, si on compare les réalités, c’est plus cher et ça marche mal.

Et pour les retraites, c’est pareil. Il serait moins coûteux d’instaurer une fiscalité sur le capital financier, d’arrêter la spirale des baisses de cotisations et de mener une politique de développement de l’emploi qualifié.

Nous voyons bien avec ces quelques exemples que notre combat est profondément moderne car émancipateur.

Aux impasses capitalistes, nous opposons les principes communistes.

À la Concurrence nous opposons la solidarité, à la compétition, la coopération, à la confiscation la mise en commun.

Partage des savoirs, des pouvoirs, des richesses et émancipation de toutes les formes de dominations sont les piliers de notre projet: le communisme.

C'est ce que nous avons réaffirmer il y a un an lors de notre congrès lorsque nous disons:

« Notre projet, le communisme, est en rupture totale avec le capitalisme et vise à y substituer un système basé sur le partage et la mise en commun. »

Puis, dans la partie « émancipons-nous », nous précisons vouloir ouvrir une phase transitoire nous permettant de dépasser le système d'exploitation de l'Homme par l'Homme et de construire les bases économiques, sociales et politiques d'une société d'émancipation individuelle et collective. Pour cela le monde du travail doit devenir la classe dominante, c'est ce que nous nommons le socialisme du XXIème siècle.

Nous avons donc travaillé il y a un an à répondre à la question « quelle société voulons nous »?, nous y avons défini notre projet et nous y travaillerons à nouveau toute une journée au mois de juin avec le CN et les responsables départementaux qui le souhaitent.

Pour cette ANA le CN à fait le choix de continuer a avancer sur nos propositions. Car il y urgence!

Urgence à sortir de l'unique résistance à la droite. Urgence à donner corps à notre projet en travaillant sur nos propositions.

C'est ce que nous avions déjà fait avec la campagne nouveaux droits et emploi formation: tenter de construire en positif. Tenter de nous battre avec les jeunes pas uniquement sur ce que nous ne voulons pas, mais surtout sur ce que nous voulons!

En partant de luttes concrètes sur des proposition précises.

Car au jeune qui crèvent d'être au chômage, on ne peut seulement répondre qu'il y a de l'argent pour travailler.  A celui qui échoue à l'école, uniquement dire que la société a besoin qu'il réussisse.

Il y a un tel doute sur le fait qu'on ait la force de changer, qu'il ne suffit pas de dire qu'on peut changer la société, mais qu'il nous faut être aussi capable de la prouver. Vite, le plus vite possible.

Car se contenter de dénoncer le système ce serait comme répéter qu'on a jamais rien obtenu sans lutte, et ne pas en organiser.

Pour lutter contre le fatalisme et les fausses solutions, nous avons choisis d’ approfondir nos réflexions et propositions pour mieux agir sur les questions de Discriminations, de racisme,  de précarité et de formation pour mener des luttes dès maintenant sans attendre 2012.

A un an de l’élection présidentielle, en pleine folie sondagière, les jeunes communistes entendent bien déjouer le piège tendu aux jeunes et à tous ceux qui souffrent des conséquences des politiques de la droite. Ce piège c’est celui d’un scénario que les puissants tentent de nous imposer et d’écrire à l’avance. Ils veulent nous imposer une élection à trois entre Sarkozy, DSK et Le Pen en embuscade pour verrouiller le débat sur les solutions à la crise, pour faire taire ceux qui ne se résignent pas à se prosterner devant la dictature des marchés financiers !

L’urgence pour nos vies exige bien d’autres ambitions que ce spectacle minable du bal des présidentiables qui vise finalement à changer les noms pour ne pas changer de politique. Les jeunes communistes n’attendrons pas 2012 pour crier leur colère et rassembler tous les jeunes dès aujourd’hui pour changer nos vies et la société.

Cette détermination résonne au delà de nos frontières!

Elle à résonné hier soir avec les peuples européens, notamment grecs et portugais!

Elle résonnera tout à l'heure avec un autre temps fort sur la grande campagne nationale des jeunes communistes pour la libération des prisonniers politiques palestiniens dont Salah Hamouri et Marwan Barghouti. Nous recevrons, d’ailleurs, l’avocat de ce dernier : Daniel Voguet.

 

Pierre Laurent, le secrétaire nationale du PCF viendra également ce midi saluer nos travaux et nous dire quelques mots sur la situation politique.

Et ce soir nous recevrons Odette Nilès à l’occasion du 70ème anniversaire des fusillés de Châteaubriant, dont faisait parti Guy Moquet, pour échanger sur la résistance d’hier et d’aujourd’hui et le retour de la « bête immonde » qu’est le Front National.

Ce sera à n'en pas douter un moment fort et utile pour les combats à venir.

Pour lutter contre ceux qui défendent la conception d'une nation fermée, d’une nation du repli sur soi.

Ceux qui défendent la conception d’une nation génétique, où l’on entre par test ADN. La conception d’une nation policière, où la jeunesse subit quotidiennement les contrôles d’identité. La conception d'une nation aux lois liberticides ou engagement rime avec criminalité.

La conception d'une nation de la peur, du rejet de l autre reposant sur la préférence nationale chère à Marine Le Pen lancé dans un concours d'imposture avec l'UMP qui lui à ouvert la voie.

Et nous avons la un sacré combat à livrer! L'UMP à libéré la parole raciste et remis scelle le FN mais celui ci a en plus trouvé chez Pujadas et Chabaud, les Goebels d'aujourd'hui!

Enfin dimanche nous réfléchirons à notre intervention militante.

N’avons nous pas besoin de mesurer ce que nous exigeons de cette génération de lycéens et d’étudiants qui ne connaît qu’un modèle capitaliste arrogant et impérialiste.

N’est ce pas d’ailleurs ces conditions qui favorisent le fait que le Front National soit aujourd’hui un parti important chez les jeunes ?

Nos axes de réflexion vont nourrir ce combat contre le fatalisme, contre la résignation dans les semaines, mois et années qui viennent. Pourtant on ne peut pas dire que l’on ne s’attaque pas à ce que l’on peut appeler rapidement de gros morceaux.

Mais c’est parce que nous travaillons à comprendre un par un les murs qui enferment notre génération dans le camps du doute que nous nous donnons les moyens de détruire ces murs. C’est en pointant tout le champ du possible que nous nous élevons au dessus de ces barrières idéologiques et matérielles.

Mais pour cela nous avons besoin d’une organisation qui pense en permanence son efficacité. Quelques questions nous animent. Elles portent sur nos gestes, nos pratiques, nos objectifs d’organisation et de direction.

Comment associer le plus grand nombre de jeunes, comment faire circuler nos idées, comment organiser les luttes, comment construire dans la durée quand on tout va si vite, comment se faire entendre quand on est 2,3 5 ou 10 ? Comment se mettre en mouvement quand on est 500, 1000 ou 2000 ?

Et puis cette question simple mais bien présente dans nos têtes ? Où puis-je militer ? Pour être bien dans mon militantisme, pour être efficace ?

Que signifie prendre une responsabilité ? Sur une question thématique comme sur une question permanente telle que l’organisation ou notre vie financière ?

Toutes ces questions sont celles que nous allons traiter dans nos ateliers de dimanche.

Nous touchons là, une question importante dont il nous faut discuter maintenant, celle de prolonger l’activité de notre mouvement pour faire des départements, des lycées, des facs, des quartiers, des lieux de vie des jeunes ou la JC existe ou peut exister, le centre des résistances, des colères, comme lieu de solidarité, comme point de ralliement des camarades, où chacun compte pour un, pour agir, s’épanouir, changer la vie.

 

Merci, et bons travaux!

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