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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 14:28

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à l'appel de Libérez-les ! et du CSB Lille, un rassemblement sera organisé sur la Grande Place de Béthune le 11 juillet prochain à 17h30 en soutien à Aurore Martin.

Il ne s'agit de dogmatisme car chacun à ses opinions sur cette question, mais de solidarité avec une militante de la cause basque et engagée dans le parti Batasuna autorisé de ce côté ci de la frontière.

Dans le sud-ouest, au pays Basque et partout en France, de nombreuses personnalités du monde politique, associatif et syndical, de gauche, du centre et même de droite, se sont élevés contre cette extradition demandée et obtenue par l'Etat espagnol suite à un jugement politique qui nie le droit d'expression et d'engagement politique.

Ce mandat d'arrêt européen est un déni de démocratie et de souveraineté des nations qui composent l’Europe, c'est un nouveau pas vers les lois liberticides qui se mettent en place dans cet espace où les capitaux circulent librement qu'ils soient blanchis ou non, mais où les droits des peuples s'amenuisent d'année en année...au nom de la sécurité...

Qu'on soit militants engagés dans les syndicats, les associations et les partis progressistes... nos droits d'expressions et d'idées sont de plus en plus menacés par des lois et des jugements qui entend ent nous priver de cette liberté de penser.

Nous appelons donc tous-tes les camarades conscients du problème et soucieux de la démocratie à se mobiliser pour qu'ici aussi à Béthune, le 11 juillet de 17h30 à 18h30, les voix de la solidarité s'élèvent contre cette extradition vers un pays qui torture encore prés de 40 ans après Franco, (selon un rapport accablant d'Amnesty International)

Merci de votre présence solidaire

 

 

RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITE

11 Juillet 2011 à 17h30

Béthune - Grande Place

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 18:09

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Les jeunes communistes du Pas-de-Calais invitent les jeunes à une journée d'accès aux loisirs pour tous sous forme de Quiz-Challenge sur l'Europe en toute gratuité.

 

Programme de la journée :

 

9h00 : Accueil

9h30 : Tirage au sort des questions pour le quizz

10h00 : Début du tournoi de bowling (gratuit)

12h00 - 13h00 : Repas offert (pizza et boisson)

16h00 : Quiz sur l'Europe

17h00 : Rencontre avec Jacky Hénin, député européen et ancien maire de Calais, suivi de la remise des récompenses

 

Rendez-vous au réservation au :

 

196, Boulevard de l'égalité

62100 Calais

 

Mail : mjcf62@hotmail.fr

 

 

N'hésitez pas, venez nombreux à partager un moment fraternel et solidaire.

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 22:42

 

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Alors que le pays connaissait de nouveau une grève générale et de fortes mobilisations, le nouveau plan d'austérité était aujourd'hui voté par les sociaux-démocrates et la droite au parlement.

 

 

Intitulé "Cadre à moyen terme de stratégie budgétaire", le nouveau plan, dicté par l'UE et le FMI pour les capitalistes et les marchés financiers, prévoit d'ici 2015 des économies de 28,4 milliards d'euros et des privatisations massives devant apporter 50 milliards d'euros.

 

Les mesures prévues sont en effet, l'abaissement du seuil général d'imposition de 12.000 à 8.000 euros par an et une taxe de solidarité de 1 à 5% sur les revenus. La taxation du fuel de chauffage augmente. De nouvelles hausses de TVA sont prévues. Les allocations sociales, y compris de chômage, seront plus difficiles à obtenir. Certaines retraites complémentaires seront réduites. Pour les fonctionnaires, des réductions ciblées de salaires sont prévues. Les privatisations vont des ports et aéroports à la Poste, en passant par l'énergie et les banques.

 

Le résultat du vote, 155 voix favorables contre 138 défavorables, laisse penser que le programme sera définitivement adopté

 

jeudi, où les députés doivent voter sur la loi d'application qui fixe les moyens de réaliser les économies budgétaires prévues dans le plan d'ici 2015.

 

 

Alors que les grecs se mobilisent depuis dès mois contre les privatisations, la baisse des salaires et des pensions et la hausse exponentielle du chômage et de la précarité, le gouvernement social démocrate de Georges Papandréou décidait, après avoir vendu les bijoux, de liquider le pays tout entier sur l'autel du capitalisme.

 

Si la semaine dernière sa tentative d'un gouvernement de coalition avec la droite avait échoué, c'est bien une "Union Sacrée" contre le peuple que nous avons pu observer aujourd'hui au parlement grec.

 

Pendant que les gouvernants, de Jerzy Buzek(président du parlement Européen) à Angela Merkel et les financiers européens se réjouissaient de "la bonne nouvelle", et sabraient le champagne, le peuple lui trinquait. En effet, 34 personnes étaient hospitalisées cette après-midi suite à la répression des mobilisations. Bel exemple de démocratie ou le pouvoir d'une minorité est maintenu par la force contre le peuple!

Le Mouvement Jeunes Communistes de France exprime de nouveau sa solidarité avec le peuple grec dans sa lutte contre les politiques réactionnaires imposées par ses gouvernants aux ordres du FMI et de l’UE.

Ceux qui nous dirigent ne devraient pas trop se réjouir. Hier encore lors de la manifestation, PAME déroulait une banderole à l'Acropole: "les peuples ont le pouvoir et ne se rendent jamais". Cette chronique d'une mort annoncée pourrait bien se retourner contre ceux qui l'avaient planifiée...

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 15:21

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Grèce: lorsque les dirigeants européens assassinent un peuple pour payer les banquiers.

 

Dans la nuit du 21 avril 1967, le bruit des bottes résonne dans Athènes, le même bruit que les 40 000 manifestants ont entendu hier lors de la 3ème grève générale de l'année et qui a causé 46 blessés. La Grèce qui hier tombait sous le joug de la dictature des colonels, avec l'appui des Etats-Unis, continuera-t-elle de se soumettre aujourd'hui aux diktats des marchés financiers appuyés par l'Union Européenne et le FMI?

Rien n'est plus sûr, car alors que depuis des mois le peuples grec se mobilise contre les plans d'austérités, le gouvernement social démocrate de Georges Papandréou décidait  quant à lui hier de négocier avec la droite un remaniement ministériel lui permettant un consensus autour du nouveau plan d'austérité de 6 milliards d'euros, sous formes de privatisations, et de hausse des taxations des plus pauvres.

Il est vrai que le "remède" paye: moins 4,5% de croissance en 2010, alors que le chômage s'envole à 15,9% au premier semestre 2011 et pourrait atteindre les 22% en 2012, sans parler de la baisse des salaires et des pensions. Les plus touchés sont encore une fois les jeunes avec 30,9% de chômage au premier semestre contre 24,2% il y a un an, à se demander qui ce "plan de sauvetage" compte bien sauver! A force de sacrifier des générations entières, c'est tout un pays et un peuple qu'on assassine sur l'autel du capitalisme!

Face à la pression populaire, certains députés du PASOK (le parti social-démocrate actuellement au pouvoir) ont préféré quitter le navire en train de couler. Après le Portugal c'est au tour de la Grèce de connaître une crise politique sans précédent. Car malgré le retournement de veste d'hier soir (Papandréou annonçant que finalement il ne quitterait pas son poste), c'est bien l'ensemble d'une politique qui est remise en cause: celle qui consiste à faire payer au peuple une crise qui n'est pas la sienne.

Comme le rappelait le PAME (Front militant unitaire des travailleurs, proche du Parti Communiste Grec KKE) dans son appel à la grève du 15 juin: "Il existe une solution dans les intérêts du peuple. C'est la voie du conflit avec les monopoles et l'Union européenne pour une économie et un pouvoir qui répondent aux besoins du peuple et non aux besoins des groupes monopolistes."

Le Mouvement Jeunes Communistes de France exprime de nouveau sa solidarité avec le peuple grec dans sa lutte contre les politiques réactionnaires imposées par ses gouvernants aux ordres du FMI et de l'UE. Le peuple grec demande "le départ du gouvernement de la Honte et de tout le personnel politique qui a géré le bien public, détruisant, pillant et asservissant la Grèce. La place de tous ces individus n’est pas au Parlement, mais en prison."

Ces politiques au service du grand patronat et de la finance nous les connaissons partout en Europe. C'est pour cela que partout en Europe la mobilisation doit s'intensifier! Nous devons refuser que le peuple paye la crise des capitalistes!

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 14:35

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La fédération du Pas-de-Calais du mouvement des jeunes communistes de France tient son barbecue fédéral et convie tout les camarades, adhérents ou sympathisants ainsi que toutes les personnes avident de passer un bon moment pour bien commencer l'été.

le 25 juin à partir de 12h30 à la permanence des élus de Calais

« 196 Boulevard de l’Egalité 62100 Calais ».

 

MENU :

 

Apéritif

Barbecue : Saucisse-Merguez

Accompagnements

Dessert

Café

…............................................................................................................................................................

BULLETIN d'inscription au repas fédéral

A Remettre avant le 20 Juin 2011

Paiement en espèces ou par chèque à l'ordre de : « jeunesse et culture »

 

NOM : ............................... Prénom :…………….. 

 

 Nombre : .............       10,00 € X…….=………..€

 

  Mail : mjcf62@hotmail.fr  

66 rue de la gare 62300 Lens

 

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 14:02

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Les semaines se suivent et se ressemblent pour la social-démocratie européenne. Après la déroute bien méritée  des sociaux-démocrates espagnols, les portugais ont à leur tour sanctionné le Parti « socialiste » au pouvoir dans leur pays.

En perdant  plus de 500 000 voix et 23 députés lors des élections législatives du 5 juin 2011, les socialistes sont balayés du pouvoir. Ils payent le prix fort de leur politique antisociale qui se traduit par l’augmentation des impôts injustes comme la TVA,  des privatisations massives de services publics,  des coupes dans les budgets sociaux (santé, éducation)  en relayant fidèlement  dans leur pays les diktats du  FMI et l’Union européenne en toute complicité.

Avec l’arrivée au pouvoir du PSD (parti de droite), les portugais ont choisi l’alternance plutôt que l’alternative. Ce parti  est tout aussi mouillé que le PS dans la démolition des acquis sociaux du peuple portugais comme le prouve leur soutien au 4e plan d’austérité  avec un prêt  de 78 milliards d’€ de l’UE et du FMI en échange de la casse des retraites, la baisse des allocations chômage et de nouvelles privatisations. Ils ne  résoudront en rien  –bien au contraire- les problèmes d’une jeunesse portugaise qui voit près d’un jeune travailleur sur cinq  privé de travail ( +5 points en 3 ans !) et 1.2 millions de jeunes (soit 65% des jeunes !) précaires donc exploitables à merci.

« Les socialistes » et l’extrême gauche reculent fortement (le Bloc de gauche au Portugal ayant eu le même candidat que le PS aux dernières élections présidentielles, perd aujourd'hui la moitié de ses voix et passe de 16 à 8 députés). Par contre,  le Parti Communiste portugais au sein de la Coalition démocratique Unitaire tire son épingle du jeu. Avec près de 8%, il se maintient en nombre de voix et gagne même un député supplémentaire (16 au total). Il confirme ainsi son ancrage dans le monde du travail et dans les zones rurales du Sud du pays où il réalise ses meilleurs scores.

Depuis des mois, le Parti socialiste à la droite, reprennent tous en chœur ce refrain désormais bien connu en Europe «  Plutôt les actionnaires que les classes populaires ».  Nous voulons ici saluer nos camarades portugais et les  féliciter tant pour leur résultats aux élections que pour le rôle qu'ils jouent dans la mobilisation populaire contre les diktats e l'Union Européenne et du FMI. Comme les travailleurs portugais nous pensons
"que les responsables de la crise doivent en payer les conséquences!".
 

Plus que jamais les peuples doivent continuer à  amplifier leurs  résistances pour mettre en échec ce système et construire une société qui ne serve pas les intérêts des requins de la finance, mais celui des travailleurs et de la jeunesse.

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 15:53
union070613aca-1-.jpgBRUAY LA BUSSIERE : Invité par le Front Solidaire des 5 Unions Locales CGT d'Auchel-Béthune-Bruay-Isbergues-Lillers dans le cadre  de la Commémoration des 140 ans de la Commune de Paris de mars à juin 1871 et du 70ème anniversaire de la Grève des mineurs de mai à juin 1941, contre le patronat des mines et les nazis,

TEXTE DE MON INTERVENTION LE 30 AVRIL 2011 AUTOUR DE MON OUVRAGE " GUERRE D'ALGERIE. SOUVENIRS D'UN APPELE ANTICOLONIALISTE
"

Je n'interviendrai que sur mon vécu de la Guerre d'Algérie.

Il ne faut pas s'attendre à trouver dans mon livre d'extraordinaires histoires de combats héroïques.

Adolescent, je me suis engagé politiquement avec le PCF, c'était en1958. Dans la foulée, en 1959, avec quelques camarades, nous avons créé un cercle de l'Union des Jeunesses Communistes de France (UJCF) dont je devins le Secrétaire. Comme tous les militants communistes de l'époque, nous dénoncions la guerre coloniale menée en Algérie, en notre nom, par De Gaulle.

Cet ouvrage est écrit par un ouvrier, un autodidacte. J'y relate dans le jargon du bidasse un vécu très dur. 

Il ne faut pas s'attendre  à y voir l'érection d'une statue glorifiant l'armée française.

Mon témoignage  est un hommage à la poignée de soldats anticolonialistes qui, malgré les risques encourus, se sont battus clandestinement contre la guerre.

Notre combat clandestin avait pour but de faire prendre conscience aux autres soldats moins politisés, que cette guerre était inutile et sans issue.

Notre travail a fini par payer puisque lors du putsch des généraux félons, en avril 1961, les bidasses n'ont pas suivi les factieux et ont fait échouer la folle aventure de ces généraux et autres hauts gradés carriéristes, grassement payés pour faire tuer des pauvres gus sur l'autel du capitalisme.

Les bidasses tombés sur cette terre lointaine ne sont pas morts pour la France comme on veut le faire croire mais uniquement pour les tenants du fric .  Il en est ainsi pour toutes les guerres.

Ce livre dénonce les violences, les sévices subis en notre qualité de militants anticolonialistes, jeunes communistes pour la plupart. Ces sévices, des raclées terribles, étaient perpétrées  par des gradés.

Après 40 années de militantisme au PCF, la mort dans l'âme, j'ai quitté celui-ci. Je suis toujours profondément communiste, envers et contre tout. Je n'accepte pas les graves dérives qui ne correspondent plus à l'idéal  pour lequel j'ai donné le meilleur de moi-même.

Bien que n'ayant pas l'esprit cocardier, j'ai assumé d'importantes responsabilités au sein de deux associations d'Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ACVG) mais je n'ai jamais pris la grosse tête pour autant. J'ai toujours refusé que me soit remise la croix du combattant de la Guerre d'Algérie car ce serait accepter un insigne incompatible avec mon idéal communiste.

Je disais donc qu'avec le parti ( PCF) et notre cercle de l'UJCF, nous menions à notre modeste niveau, une lutte acharnée contre la Guerre d'Algérie.

En 1960, à deux reprises, j'ai refusé de répondre aux convocations pour le conseil de révision, à Rethel, puis au chef-lieu du département, Mézières (Ardennes). Peu de temps après, les gendarmes sont venus me trouver sur mon lieu de travail. Après m'être fait traiter de forte tête, promesse me fut faite d'une incorporation directe en unités disciplinaires où j'allais me faire "mater à coups de poings dans la gueule et à coups de pieds au cul".

Le 16 septembre 1960, les gendarmes sont venus me chercher et m'ont emmené menotté et tenu en laisse comme un chien. A la vue de tous, j'ai ainsi traversé la ville pour me rendre à la gare où les gendarmes m'ont emmené faire mes trois jours à Commercy.

Ma lettre de refus d'aller combattre le peuple Algérien était prête. J'en ai parlé à un de mes oncles, militant cheminot à la CGT et au PCF. Celui-ci m'a vivement déconseillé ce refus. Je produis dans mon livre la copie de sa lettre datée du 4 août 1960 dans laquelle il me dit son désaccord.  Mon oncle m'écrivait que les actions individuelles n'étaient pas payantes. Les sanctions étant trop fortes pour ce genre d'actions. Mon oncle, militant communiste de longue date, pensait au contraire, qu'il fallait entrainer le plus de jeunes possibles dans l'action contre la Guerre d'Algérie. Militer contre la guerre à l'intérieur de mon unité afin d'aider à une prise de conscience des jeunes appelés qui pour la plupart n'étaient pas politisés comme l'étaient les soldats communistes.

Le dirigeant communiste Etienne Fajon disait : "Résolument opposé à la guerre injuste d'Algérie, notre parti, qui comprend le drame de conscience de chaque jeune communiste, n'a jamais considéré la désertion comme un moyen d'action susceptible de mettre un terme au conflit. Il est toujours demeuré fidèle au contraire, au principe éprouvé défini par Lénine : le soldat communiste part à toute guerre même si elle est réactionnaire, pour y poursuivre la lutte."

Selon Jean Brugié, dans son livre "Officier et communiste dans les guerres coloniales", les consignes nationales du PCF étaient : "Les communistes se doivent d'être présents sur tous les terrains de combat de classe"... "Ils doivent être les meilleurs."

Le 30 novembre 1960, Maurice Thorez, Secrétaire général du parti, prononce un discours dans lequel il déclare notamment : "Non, la voie n'est pas à l'insoumission, la voie reste celle que nous a inculquée Lénine...
C'est le travail de masse mené à l'armée, surtout à l'armée, pour combattre la guerre... Déserter, quitter l'armée, cela signifie laisser la masse des soldats...... aux mains des officiers parfois fascistes, aux mains des ultras...
Le devoir, c'est de travailler, c'est de faire le travail difficile, le travail pénible, le travail qui exige des sacrifices, qui coûte parfois des années de prison aux jeunes soldats"... ce travail de l'ombre comporte de véritables risques."

Durant toute la durée de mon service militaire, j'ai pu constater que peu nombreux furent les jeunes communistes qui se sont risqués à militer à l'intérieur de leur unité, en Algérie, où il y avait la guerre, ne l'oublions pas.
Nous ne serions pas 300 à s'y être engagés sur l'ensemble de tous les conscrits incorporés, qui se sont succédés en Algérie du 1er novembre 1954 au 3 juillet 1962  J'ajoute et c'est tout à leur honneur, qu'il y a eu aussi des officiers de carrière qui étaient communistes, qui se battirent à leur façon, sur des positions de classe mais ils furent peu nombreux lors de la Guerre coloniale menée par la France, en notre nom, en Algérie.

J'ai donc été incorporé direct  en Algérie dans une compagnie disciplinaire pour y effectuer mon CI (Centre d'Instruction). Ce fut un CI très dur.
A l'intérieur du camp de Oued-Smar, une prison interarmes qui était un bagne militaire où les soldats internés y subissaient des sévices graves tels les tabassages, certains entrainant parfois l'hospitalisation. Les soldats détenus dans "La Villa", c'est ainsi qu'on l'appelait,  étaient pour la plupart des gars du contingent. J'ajoute qu'il y avait promiscuité entre les soldats appelés internés politiques et les appelés de droit commun. ll faut savoir qu'un gus pouvait se trouver interné  pour un simple défaut de cravate.
Pour ma part, j'ai été interné dans ce bagne une semaine durant. J'ajoute que le bidasse qui y a été détenu, ne serait-ce qu'une seule journée, en est marqué de manière indélébile pour toute sa vie.

L'an dernier, un de mes lecteurs, ancien de la Section de Protection (SP), voisine de la prison-bagne, qui y a été interné une journée, m'a téléphoné. Je fus frappé des "détails" dont il se souvient, bien qu'il n'ai séjourné qu'une journée au bagne de Oued-Smar.

Nous terminions nos classes et allions être mutés dans nos unités respectives lorsque dans la nuit du 21 au 22 avril 1961, éclata le putsch des généraux factieux. Je voudrais rappeler que nous n'avons pas attendu après De Gaulle  pour réagir.
Lorsque celui-ci s'est exprimé à la télévision, nous étions déjà en refus d'obéissance.
Le fer de lance du putsch des généraux félons en était le 1er Régiment Etranger de Parachutistes (1er REP), celui-là même qui, alors qu'il était en fuite, le 26 avril 1961, entre Maison-Blanche et Mouzaïaville, vit ces hommes ouvrir le feu à l'arme automatique sur d'autres soldats de l'armée française.
Les soldats qui se firent allumer par ces mercenaires étaient des gus du contingent dont je faisais partie; nous étions moins d'une quinzaine. Les "courageux" soldats d'élite du 1er REP fuyaient lâchement. La débandade !

Je fus muté dans un secteur chaud de la Mitidja, près des gorges de la Chiffa, que connaissait bien le camarade Henri Alleg. Dans son ouvrage "Prisonnier de guerre", Henri Alleg écrit ... la traversée des gorges de la Chiffa où les attaques de l'ALN sont quotidiennes ..."

Avec deux camarades communistes appelés, je militais clandestinement au sein de mon unité contre la guerre. J'ai été dénoncé et immédiatement embarqué en avion pour une destination inconnue, sous escorte armée, comme un gangster. Je fus affecté comme artificier dans une soute à munitions (SMU).
Mon travail y était celui d'un forçat. L'armée m'a toujours gâtée, particulièrement choyée.
A titre d'exemple, j'ai, entre autres, été contraint d'effectuer quatre patrouilles, dont une de nuit, c'était un dimanche de l'hiver 1961, sans munitions dans la MAT 49. Les chargeurs étaient vides.  Je vous prie de croire qu'il faut  avoir vécu de telles intenses émotions pour en connaître le réel ressenti. La peur est indescriptible.
Je ne vous apprendrai rien si je vous dis que je suis rentré en métropole traumatisé, marqué à tout jamais par cette guerre coloniale que je combattais en tant que jeune communiste et dont je fais encore des cauchemars.

Sur conseils de responsables d'une des deux associations au sein de laquelle je militais, j'ai intenté un procès à l'Etat Français pour blessure et maladies contractées lors de la Guerre d'Algérie.  En première instance, j'ai gagné un très gros procès qui aurait pu faire jurisprudence et bénéficier ainsi à des milliers  de gus justiciables mais hélas,  ma joie fut de courte durée.
Le Secrétaire d'Etat socialiste aux ACVG du gouvernement de la gauche caviar, a fait appel de la décision du Tribunal des Pensions d'Invalidité de guerre qui m'était très nettement favorable.
Ce ministre n'est autre que l'actuel Président du Conseil régional de Lorraine : Jean-Pierre Masseret, membre du parti socialiste.
Je précise que j'ai mené cette bataille  face aux juridictions et à l'Etat  dans un but revendicatif. Je l'ai écrit dans un courrier daté du 19 juin 1997, adressé  au sieur Masseret.

Je suis dans l'impossibilité de me soigner correctement. L'appel assassin du ministre socialiste Jean-Pierre Masseret, me prive de mon droit légitime à me soigner, spolie ainsi également d'autres nombreux anciens bidasses, qui ne peuvent accéder aux soins gratuits que leur aurait permise la pension dont nous a dépossédé ce ministre socialiste.

En 2009, j'ai publié un petit livre qui est un prolongement de "ma" Guerre d'Algérie. Je veux montrer que la justice de classe qui a frappé et persiste toujours  à l'encontre des jeunes communistes rebelles de la Guerre d'Algérie notamment, est la même que celle qui frappe les travailleurs qui défendent leurs emplois en se battant sur des positions de classe et sont traînés devant les tribunaux de cette même justice de classe, tel mon camarade et ami Xavier Mathieu.

Jacques Tourtaux
Appelé Anticolonialiste
en Guerre d'Algérie  
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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 15:36
208872_10150156056612103_620097102_6451020_6436296_n-1-.jpg70e anniversaire de la grève de Mai-Juin 1941 Discours Calonne-Ricouart 27 mai 2011 (UL CGT Auchel)
Discours prononcé par Denis Duporge, secrétaire de l'Union Locale CGT d'Auchel

Le devoir de mémoire de la classe ouvrière est d’honorer la résistance des 100 000 mineurs qui, en mai-juin 1941, ont, pendant deux semaines, fait grève pour des justes revendications, et ce malgré l’oppresseur
nazi qui voulait les asservir et les faire taire, et le patronat des Mines qui profitait de la dissolution du PCF dès septembre 1939, puis de la CGT par les lois pétainistes , pour encore plus exploiter nos camarades, par la force et la répression.

Cette commémoration à Calonne-Ricouart marque après la commémoration de Bruay-la-Buissière le 29 avril dernier et avant celle qui aura lieu demain samedi 28 mai à 18h30 au puits Dahomey de Montigny-en- Gohelle où débuta la grève, le 70ème anniversaire de la terrible répression qui s’abattit sur plus de 400 militants, adhérents de la CGT ou/et de partis progressistes, au printemps 1941.

Avec cette grève, nos courageux et déterminés camarades de la CGT devenue clandestine, qui pour la plus-part étaient aussi membres du Parti Communiste lui aussi devenu clandestin, ont ouvert la voie de la résistance, celle des FTP, des FTP-MOI, des FFI… Un Front de résistance et de sabotages contre l’appareil de production de guerre, qui sera reconnu en 1945 par l’ensemble des puissances alliées contre les fascistes.

Ces mouvements de résistance si différents se sont unis sous l’impulsion de Benoît Frachon, de Jean Moulin, de De Gaulle, de Maurice Thorez... pour créer le Conseil National de la Résistance qui aboutira à d’énormes avancées sociales.

Des droits nouveaux créés et bâtis pour les travailleurs et par les travailleurs, ces mêmes progrès sociaux que le gouvernement d’aujourd’hui tente de détruire pour mettre en place sur fond de re-mondialisation du capital, l’ultra-libéralisme destructeur de droits, de services publics et d’emplois… Un gouvernement qui parle de nos martyrs comme étant les siens alors que de par son action, il les bafoue !

L’ identité syndicale CGT s'est construite sur des valeurs de résistance, de solidarité et d'humanité qui se sont traduites, dans l'histoire de notre bassin minier, par la volonté de lutter ensemble dans les combats de classe autour de grandes causes progressistes locales, nationales et internationalistes… 84 nationalités ont lutté contre le nazisme et ses alliés et on nous parle d'identité nationale ???

Contre la guerre et pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, pour la liberté et les droits fondamentaux, la CGT et le PCF du Pas de Calais ont toujours été de tous les combats avec certains socialistes sincères… Ils le sont encore aujourd’hui sur des principes, des valeurs et des revendications justes qui ne sont pas liées à une "mouvance" politico-syndicale quelconque !

Arrêtés, emprisonnés, torturés, déportés, nos camarades martyrs se sont engagés avec courage et abnégation jusqu’à la mort qui fût parfois atroce et innommable, intolérable et inexcusable… même 70 ans plus tard… nous ne pouvons oublier !

Leurs revendications légitimes, la liberté pour le Peuple, la fierté d’appartenir à une nation, le maintien malgré de danger de continuer et de faire vivre la CGT et les partis progressistes et leurs histoires de luttes à peine 5 ans après 1936, ont été plus importantes que leur propre vie.

Leur engagement, leur sacrifice ont été exemplaires et porteurs d'un message universel fort: ensemble et malgré les différences et le danger quotidien, on pouvait réaliser des choses exceptionnelles, héroïques, pour de grandes causes humaines telle que de se libérer de l'oppresseur nazi et ses sous fifres du patronat collaborateur.

Camarades, être à Calonne-Ricouart aujourd’hui, c'est être porteur de cet espoir, de cette vérité pour continuer à faire vivre ces exemples d'hommes debout au service de la liberté et de la dignité humaine.

Soyons des milliers pour honorer leur mémoire dans notre mémoire collective de luttes de classe pour bâtir des projets communs au service de tous dans le respect mutuel et pour des siècles sans guerre.

Quelles que soient nos croyances, nos religions, nos affinités politiques et syndicales, nous devons nous retrouver afin de poursuivre les combats d’hier et d’aujourd’hui. Des combats pour l'ensemble de l'humanité, à commencer par le combat pour la Paix alors que la France est engagée dans deux guerres.

Mais aussi les combats qui nous paraissent indissociables, ceux pour la justice sociale et la reconnaissance de chacun dans cette société de plus en plus repliée sur elle-même, où misère, racisme et individualisme gagnent du terrain pour alimenter le fumier malodorant du parti fasciste qui s’affiche sans vergogne.

Oui camarades, le parti fasciste s’affiche sans contrainte tout près d’ici à Hénin-Beaumont ou ailleurs, et même si en façade il paraît s’assagir, le parti fasciste continue à mentir et à vomir la haine des autres. 70 ans plus tard. Le spectre fasciste est là devant nous, à quelques mètres de nous. Les idées de la bête immonde ne sont pas encore détruites, la haine et la volonté d’une supériorité de race ou religieuse sont toujours bien présentes. Et elles se propagent dans les masses populaires comme la gangrène… La CGT combat cette menace avec force et détermination.

Comment est-il possible que des travailleurs tombent dans ce piège démagogique et populiste miné par les mensonges, quand des dizaines de milliers de travailleurs de dizaines de nationalités différentes sont morts en martyrs pour avoir défendu des idéaux d’humanisme, de solidarité et de fraternité ?

Nos mineurs morts assassinés par les hordes nazies portaient des noms d’ici et d’ailleurs, ils étaient nés ici et ailleurs, et pourtant ils se respectaient et s’entraidaient... sans racisme ni haine.

Dénoncés, arrêtés, emprisonnés, torturés, fusillés, déportés, gazés, brûlés… parfois à la fleur de l’âge, nos camarades sont restés dans nos mémoires comme nos héros, nos véritables héros, nos héros-mineurs parmi les 100 000 camarades de la CGT et du PCF tombés face aux fascistes nazis et français.

Camarades, quelle leçon de force de ces travailleurs des mines, frères de luttes de Guy Moquet, de Maïa Politzer, de Martha Desrumaux et de tant d’autres, jeunes et moins jeunes, qui ont mis leur vie totale au risque de la perdre à jamais, au service d'un idéal de liberté et de fraternité.

Quelle leçon tirer de la déportation de nos camarades du secteur, Simon Afanasjew de Marles-les-Mines mort à Wewelsburg en avril 1942, Georges Delattre d’Auchel mort à Dora en mars 1944, Adrien Delobelle d’Auchel mort à Sachsenhausen en décembre 1942, Paul Jendryka de Marles-les-Mines mort à Sachsenhausen en novembre 1941, Léon Lefebvre de Saint-Pierre-les-Auchel mort à Sachsenhausen en mai 1942, Jules Pontier d’Auchel mort à Bergen-Belsen en avril 1944, François Salembier d’Auchel mort à Sachsenhausen en avril 1942… Tous avaient défié l’occupant en Mai-Juin 1941…

Dans notre époque de chaos et de division à l’intérieur même de notre classe sociale dont les intérêts sont fondamentalement opposés à ceux des patrons et des nantis de la finance, l’engagement de nos camarades mineurs, résistants et martyrs, nous invite à être porte-paroles des valeurs de la solidarité, de l'entraide, de la fraternité de classe et du refus de l'exclusion.

Gloire à nos martyrs mineurs, résistants, syndicalistes CGT ou membres du PCF, tombés sous le joug du nazisme et de leurs collaborateurs fascistes patronaux.
Gloire à la résistance ! Honneur à leur mémoire et à leur courage !

Ils étaient Mineurs. Ils étaient Français, Polonais, Yougoslaves, Portugais, Espagnols, Italiens. Belges…
Ils ont été fusillés dans les citadelles d’Arras, de Lille, d’Amiens, dans les forts du Vert-Galand à Verlinghem ou du Curgies à Valenciennes, dans les prisons de Cuincy et de Loos les Lille, et dans la forêt de Champigneulles en Meurthe et Moselle, décapités, pendus, affamés dans les camps…exterminés par des barbares dont l’idéologie meurtrière n’est pas morte le 8 mai 1945.

Ils étaient nos camarades, ils étaient des cégétistes, ils étaient des communistes, ils étaient des socialistes... Ils étaient pour la liberté !
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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 13:01
67151 153620014683710 100001071360247 235344 544200 n[1]Scandale !
Discrimination au plus haut sommet de l’Etat !



Le sommet du G8 se tient du 26 au 27 mai à Deauville. Ce sommet permet aux 8 plus grandes puissances mondiales de définir en catimini la politique de rigueur qui nous sera imposée demain pour sortir d'une crise dont nous ne sommes pas responsables.

 

Des milliers de personnes ont ainsi défilé le samedi 21 mai au Havre pour exiger un autre modèle de société et un véritable débat public. Les Jeunes Communistes ont pris part à cette mobilisation pour faire entendre la voix de la jeunesse, tout en assurant la sécurité et la bonne tenue de cet événement.

 

Pendant ce temps, les puissants se réunissent sans se soucier de ce qui se passe dans le monde. A cette occasion, des milliers de personnes sont embauchées.

 

Un adhérent du Mouvement des Jeunes Communistes de Seine Maritime a été embauché en qualité de serveur lors de cet événement. Alors qu’il s’apprêtait à rejoindre Deauville pour honorer son contrat, son employeur l’a contacté pour lui faire savoir que son accès à Deauville lui avait été refusé par l’organisation car il est « un militant communiste ».

 

Ce scandale ne doit pas être laissé impuni !

 

Alors que le chômage des jeunes dépasse les 25% des actifs, l’Etat, responsable de cette situation, use de la discrimination politique et oblige un jeune à rester au chômage alors que celui-ci cherche à travailler pour gagner dignement sa vie. On ne demande pas aux salariés de soutenir la politique de leur entreprise mais bien de réaliser leur travail de manière professionnelle, ce que ce jeune aurait fait, car son employeur n'a, à ce jour, rien à lui reprocher professionnellement. C’est donc bien uniquement pour ses idées et son engagement politique qu'il n'a pas été retenu.

 

Pire encore, alors que les successifs ministres chargés de la jeunesse se plaignent du manque d’engagement des jeunes dans la vie associative, alors que l’ensemble des spécialistes s’inquiètent du faible nombre de jeunes qui adhèrent à des organisations politiques, alors que les responsables politiques regrettent le faible taux de participation des jeunes aux élections, on punit un jeune pour son engagement. Nous, Jeunes Communistes, refusons ce double langage.

 

Le Mouvement des Jeunes Communistes de Seine Maritime est scandalisé par cette injustice, par cette interdiction de travailler pour ce jeune à cause de son engagement politique. Nous rappelons qu'il est interdit par la loi de discriminer à l'embauche les personnes sur leur opinions politiques au même titre que leur origine, leur religion leur sexe. Pour cette raison, nous saisirons la HALDE, Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité et nous contacterons un
avocat, dans les plus brefs délais, pour engager des poursuites à l’encontre de l’Etat !

 

Baptiste Bauza, coordinateur départemental des Jeunes Communistes de Seine Maritime
06.69.95.87.85
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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 15:23

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Nous avons toutes et tous une bonne raison de résister en cette période de grande précarité. ( logement, retraite, pouvoir d'achat, éducation, services publics, jeunesse… )
Pour toutes ces raisons, le festival de la résistance vous invite à dire STOP le 2 juillet à Carvin. Indignons-nous !


Le festival de la résistance c'est  :

* Plus de 10 groupes sur la journée : Mickey Roots, Kim Rise, Skanabitch, Ei8ht 6ix, Mandragore, Rast'Apple Vibration, Nomenclature,Genêts et son Orchestre, Les Brosses à chiotte, Romain Kolsen, DJ Fab...

* Un marché artisanal

* Démonstration de Roller

* Démonstration de graff

* Concours de belote

* Baptême de motos

* Boissons et restauration rapide à prix prolo

* Entrée gratuite.

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