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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 15:37

 

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Le 22 octobre 1941, Guy MOQUET, jeune communiste de 17 ans et fils d’un cheminot délégué syndical CGT, est assassiné avec 26 autres otages des nazis, à Chateaubriant (44)

 

Il y a des moments de l’histoire que certains voudraient faire oublier mais qu’il ne faut jamais oublier, surtout quand le tragique destin de dizaines de milliers de nos camarades est dû à la folie meurtrière d’une idéologie basée sur la race, la xénophobie et le nationalisme.

 

Guy MOQUET venait d’avoir 17 ans quand les balles nazies l’ont frappé !

 

Le samedi 22 octobre à 17h00 à Auchel, nous commémorerons au travers de la mémoire de Guy MOQUET et de ses camarades, cette résistance antifasciste d’une classe ouvrière héroïque, qui avait débutée quelques mois plus tôt dans les puits de mines du Nord-Pas de Calais à l’appel de la CGT.

 

C’est une première à Auchel, mais quand la bête immonde ressurgit de ses cendres et entend parader pour défendre une idéologie barbare qui a causé la mort de plus de 50 millions de personnes dont 75 000 camarades de la CGT, la mémoire aux héros et les honneurs aux camarades sont une arme pacifique mais redoutable.

 

Rendez-vous à 17h00 : discours : dépôt de gerbe(s) : lecture de « la lettre à mes parents » écrite par Guy Moquet la veille de son assassinat. Cet hommage sera suivi du pot de l’amitié, des libertés et du souvenir.



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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 18:42

 

D’octobre 1961 à octobre 2011, cinquante ans se sont écoulés. Un demi-siècle après le massacre de centaines de « Français musulmans d’Algérie » (les « FMA »), le racisme institutionnel continue de faire des morts. Avant Garde revient à l’occasion de ce tragique anniversaire sur une journée qu’on voudrait nous faire oublier.

 

En 1961, les négociations sont lancées entre le gouvernement français et le gouvernement provisoire de la République algérienne (bras politique du Front de Libération National, FLN). Il ne fait d’ailleurs presque aucun doute qu’elles vont aboutir rapidement. Les Algériens n’en restent pas moins vus comme des terroristes potentiels et les violences policières s’ajoutent à la misère dans les hôtels meublés de Paris et les bidonvilles de banlieue. L’OAS (Organisation Armée Secrète, partisans de l’Algérie française) ratonne à tour de bras, plastique les habitations de ces « Français musulmans ». En août 1961, De Gaulle compte reprendre la main dans les négociations en durcissant encore la répression. Ce geste porte le FLN à relancer une vague d’attentats tuant une dizaine de policiers.

 

La tension est à son comble début octobre et le préfet Papon décide de rétablir le couvre-feu pour les « musulmans ». Cette mesure raciste et indigne sera celle de trop pour le FLN qui décide d’une grande manifestation publique, le 17 octobre 1961.

 

17 octobre 1961

Ce jour-là, sous une pluie d’automne, près de 30 000 Algériens se sont donné rendez-vous pour un boycott collectif du couvre-feu. Des cadres du FLN fouillent les participants pour éviter toute présence d’armes dans les cortèges. Les manifestants ont revêtu leur habit du dimanche et se rendent vers les différents points de rendez-vous, à Saint-Michel, à l’Étoile et sur les grands boulevards. La police, avertie de la décision du FLN, se déploie de manière à interpeller chaque participant supposé.

 

Le piège est en place et dès 17 heures le massacre peut commencer. Hommes, femmes, parfois mineurs, sont accueillis par une pluie de coups de matraque. À la tête, aux jambes, au ventre, ils sont systématiquement battus. Au pont de Neuilly, sur le boulevard Poissonnière, des coups de feu retentissent. Aucun policier ne sera tué. Les Algériens, eux, payeront le prix de leur audace. Pendant toute la nuit, c’est une véritable chasse qui s’opère dans les rues de Paris. Les prisonniers, plus de10 000, sont entassés dans des bus et conduits au palais des sports de la porte de Versailles, au stade de Coubertin ou dans la cour de la préfecture. Les meurtres sont camouflés, comme celui de la jeune Fatima Bédar (15 ans) dont l’assassinat sera maquillé en suicide (cf. OCTOBRE NOIR : une BD de Didier Daeninckx et Mako). Ainsi, malgré les corps repêchés dans la Seine ou gisant sur les boulevards de la capitale, la préfecture de police reconnaîtra seulement trois décès et aucun responsable ne sera inquiété.

 

17 octobre 2011

Aujourd’hui, la haine refait surface et le gouvernement rejoue la carte de l’ennemi de l’intérieur. De plus en plus, l’« autre » est vécu comme un agresseur, le musulman un terroriste, l’Asiatique un envahisseur, l’Africain, le Roumain, le chômeur et le jeune prêts à vous agresser. En 1961, c’est le racisme ordinaire, institutionnalisé, qui a mené à la mort les manifestants algériens. C’est un racisme instrumentalisé, utilisé par les politiques qui s’est déchaîné et conduit au massacre du 17 octobre et tout au long des mois qui suivirent jusqu’à Charonne en février 1962. 50 ans se sont écoulés, ce bout d’histoire de France a été remisé aux oubliettes et le pouvoir continue de jouer avec la haine, de faire peser la responsabilité de ses échecs sur les épaules de l’immigré, de l’assisté, du sauvageon. Inutile de faire ici la litanie des lois et déclarations du gouvernement qui exacerbent la méfiance et la suspicion. Le « diviser pour mieux régner » a un prix, pas toujours symbolique, le 17 octobre 1961 ce fut le sang des « FMA ».

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 20:58

Pour répondre à l'appel national lancé par la CGT, mardi 11 octobre, sept unions locales se sont réunies à Auchel pour lutter contre l'austérité.

 

Un mouvement dans une ville où l'emploi est menacé.


le rendez-vous était donné place de l'église, face à la mairie, à 14h. « Ça arrive au compte-gouttes, lance Denis Duporge, responsable de l'union locale CGT d'Auchel. On espère plusieurs centaines de personnes quand même. » Les cinq unions locales du Bassin minier - Auchel, Lillers, Isbergues, Béthune et Bruay - ont été rejointes par celles de Liévin et d'Arras. Avec deux mots d'ordre : lutter contre l'austérité et sauvegarder l'emploi.


cgt_1.PNGAuchel a été choisie conjointement comme ville de rassemblement car, « l'an dernier, contre la réforme des retraites, on avait déjà mené des actions dans le Béthunois et le Bruaysis, et à Auchel, pas mal d'entreprises ont fermé ou sont en difficultés », précise Denis Duporge.


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Et le responsable de l'UL d'Auchel de donner un exemple concret. Salarié et délégué syndical dans l'entreprise de bâtiment et travaux publics auchelloise Desquesnes (lire aussi l'encadré), il s'inquiète : « Du personnel est régulièrement à l'arrêt et des salariés sont prêtés dans d'autres filiales... On ne veut pas se retrouver dans la même situation que Dezellus. Nous, tout ce qu'on demande, c'est de pouvoir travailler ! » Alors, tout l'intérêt du parcours des manifestants était de « passer devant les entreprises qui restent à Auchel ». Ainsi, les CGTistes allaient descendre le boulevard Basly jusqu'à la zone industrielle - où sont installés Faurecia et Jet Sac -, avant de se rendre devant Desquesnes...


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Gwenaëlle DÉFOSSEZ

 

 

sources : http://pcf-auchel.over-blog.com

 

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 17:41

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Dessin réalisé par la coordination communiste du Nord Pas-de-Calais

 

Fonctionnement du système capitaliste, crise, système bancaire

 

Les jeunes communistes de la 10ème circonscription participeront et vous invitent à :

 

Conférence-débat organisée par la section de Divion du Parti communiste français le :

 

Vendredi 14 octobre 2011 à 18h00

Siège de section, 5 rue Pierre Bachelet

62460 Divion

 

Intervenant :

 

Yves Dimicoli : Economiste, membre du conseil national du PCF

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 13:56
Alors que chaque jour s’aggrave la crise globale du système économique et financier, les politiques d’austérité font des jeunes une « génération sacrifiée » sur l’autel du profit.

 

Partout en Europe, les gouvernements - avec la complicité de l’Union Européenne, le Fonds Monétaire International ou Banque Centrale Européenne - font payer aux peuples, les jeunes en tête, la lourde addition de la crise, avec des conditions de vie, d’études et de travail toujours plus dures faisant de nous une génération de précaires longue durée.

En Espagne, 300 000 familles sont menacées d’être expulsées de leur logement. En Grèce, 30% de jeunes sont au chômage. En France, en 5 ans 65 000 postes sont supprimés dans l’éducation nationale, 34% des étudiants renoncent aux soins faute de moyens suffisants. Au Portugal, 23% des jeunes vivent sous le seuil de pauvreté. En Italie, l’âge de départ en retraite est repoussé à 65 ans. En Roumanie, les salaires sont amputés de 25%...

Pendant ce temps, les grandes entreprises françaises ont fait plus de 80 000 000 000 d’euros de profits en 2010. Autant de zéros que l’on ne retrouve pas sur nos fiches de paie.

 

Les banques privées, renflouées à coup d’argent public, continuent de s’enrichir sur notre dos. Quand la Banque Centrale Européenne leur fait des prêts avec un taux d’intérêt de 1%, elles imposent aux Etats des taux de 9 à 12%. La différence ? Dans leur poche ! Au lieu de servir aux écoles, aux hôpitaux, aux logements, aux transports, etc.

La droite a non seulement réarmé la machine à spéculer en transformant les dettes des banques en dette publique, mais elle a également multiplié les exonérations d’impôts pour les plus riches et les grandes entreprises !

« on n’a pas le choix, c’est la faute de la dette », c’est par cette imposture que Nicolas Sarkozy veut nous imposer la fameuse « règle d’or ». Son principe est simple : il s’agit d’inscrire dans la Constitution la politique d’austérité et d’injustice sociale que son gouvernement mène au bénéfice des marchés. Le message est clair : élisez qui vous voulez pourvu que les marchés et les agences de notations gardent le pouvoir pour amputer les services publics, les salaires et toutes les dépenses de l’État... ce serait un véritable coup de force contre la démocratie !

 

Alors que pour sortir de la crise politique et économique nous avons besoin de coopérations et de solidarités nouvelles entre les peuples, les gouvernements européens enfoncent le clou de la contrainte et de la concurrence. Les dernières mesures annoncées par le gouvernement Fillon participent de la même logique : toujours plus pour ceux qui ont tout ; toujours moins pour ceux qui travaillent, toujours moins pour les jeunes ! Incapable de changer de politique, la droite appui sur l’accélérateur et ne fait qu’amplifier les conséquences et les logiques de la crise !

 

Pour sortir de cette impasse il faut opposer la mobilisation populaire à la dictature financière ! Contre l’Europe de la concurrence nous voulons celle de la solidarité, contre l’Europe de la compétition nous voulons celle de la coopération, contre l’Europe des marché financiers, nous voulons l’Europe des peuples !

 

Le 15 octobre, nous appelons les jeunes à être massivement présents dans les rues de France et d’Europe pour répondre à l’appel des jeunes Indignés espagnol. Mobilisons-nous pour que l’argent ne serve plus à la spéculation, mais aille au développement de l’emploi, du logement, de la santé et de l’éducation !

 

Dès le 27 septembre nous appelons les jeunes à participer à la journée de grève et de manifestation contre les suppressions de postes et pour l’éducation ; le 11 octobre, nous les appelons à participer aux initiatives qui seront prises dans le cadre de cette journée de mobilisation interprofessionnelle.

Alors que notre pays n’a jamais été aussi riche, nous n’acceptons pas que notre génération soit condamnée à la précarité à perpétuité !

 

Crise, dette : Nous ne devons rien, nous ne paierons rien !

Nous exigeons :

 

le retrait des mesures d’austérités du Plan Fillon de nos sénateurs et députés qu’ils votent contre la règle d’or l’arrêt des suppressions de postes dans l’Education Nationale, un plan pluriannuel d’embauches de professeurs, infirmières, conseillers d’orientation et un investissement massif dans l’ensemble des services publiques un plan pour l’emploi des jeunes, refaisant du CDI la norme d’embauche la mise en place d’un statut social de la jeunesse pour les jeunes en formation et en insertion comprenant une allocation d’autonomie le retour à la retraite à 60 ans, à taux plein et la prise en compte des années d’études dans le calcul des annuités

 

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 21:17

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Aujourd'hui, les Auchelloises et Auchellois auront pu remarquer la manifestation organisée dans leur commune, à l'initiative de l'intersyndicale. Ce mouvement s'inscrivait pleinement dans le mot d'ordre national contre l'austérité et les mesures antisociales engagées par Nicolas Sarkozy et ses alliés.

De nombreux salariés, jeunes, engagés dans la lutte accompagnés d'élus étaient réunis pour la même cause, notamment un nombre non négligeable de militants de la CGT, du PCF etdu MJCF d'Auchel et environs, en parcourant les rues auchelloises et s'arrêtant devant les entreprises, Faurecia, Desquesnes.

 

CIMG1748-copie-1.JPG Le cortège est passé devant l'entreprise en lutte !

 

 

CIMG1728Les ouvriers de Desquesnes en lutte !

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 20:32
La lettre d’adieu à Fidel

Je sens que j’ai accompli la part de mon devoir qui me liait à la révolution cubaine sur son territoire et je prends congé de toi, des camarades, de ton peuple qui est désormais le mien.

 

Je renonce formellement à mes charges dans la direction du parti, à mon poste de ministre, à mon grade de commandant, à ma condition de cubain. Rien de légal ne me lie à Cuba, seulement des liens d’une autre nature que les nominations ne peuvent rompre.

 

En voyant redéfiler ma vie passée, je crois avoir travaillé avec assez d’honnêteté et de dévouement pour consolider la victoire de la révolution.

 

D’autres terres du monde réclament la contribution de mes modestes efforts. Je peux faire ce qui t’es refusé par tes responsabilités à la tête de Cuba et l’heure est venue pour nous séparer.

 

Il faut savoir que je le fais avec un mélange de contentement et de douleur : ici je laisse la part la plus pure de mes espérances de constructeur et ce que j’ai de plus cher parmi les êtres que j’aime… et je laisse un peuple qui m’a accueilli comme un fils ; c’est là un déchirement pour une partie de mon esprit. Je porterai sur les nouveaux champs de bataille la foi que vous m’avez inculquée, l’esprit révolutionnaire de mon peuple, le sentiment d’accomplir le plus sacré des devoirs : lutter contre l’impérialisme partout où il est.

 

Che. 1965

 

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 20:13

 

Libération de René Gonzalez, un des « 5 de Miami » : renforcer la solidarité contre la justice inique des Etats-unis

 

 

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René Gonzalez a été libéré le 6 octobre 2011, après 13 ans de détention dans les geôles américaines.

 

Libre ? Pas complètement. Il est encore astreint pour trois ans à porter un bracelet électronique à la cheville et interdit de retour à Cuba. Sa femme est interdite de visa aux Etats-Unis. Ils ne se sont pas revus depuis treize ans. Ils ne se reverront peut-être pas avant 2015. Une nouvelle manifestation de la conception US des droits de l’Homme !

 

Les autorités cubaines et la famille de René Gonzalez expriment par ailleurs leurs craintes pour la sécurité du « libéré » dans un pays où les exilés fascistes cubains pourraient attenter à sa personne.

 

Cette libération, la plus tardive possible, a au moins le mérite d’attirer l’attention internationale sur les « 5 de Miami », ces 5 Cubains scandaleusement emprisonnés depuis 1998, condamnés pour certains à vie à la suite d’un procès inique.



Leur situation est devenue un symbole de la politique américaine d’intimidation contre Cuba mais aussi de la solidarité mondiale avec le peuple cubain et le système politique socialiste qu’il s’est choisi.

 

Les « 5 », outre René Gonzalez, Gerardo Hernandez, Fernando Gonzalez, Ramon Labanino et Antonio Guerrero, étaient chargés par Cuba de surveiller les activités anti-cubaines d’organisations d’extrême-droite implantées en Floride, dont la sinistre FNCA, Fondation nationale cubano-américaine qui finance les attentats terroristes à Cuba. En aucun cas, ils n’ont porté atteinte à la sécurité ou à la légalité américaines.



Mais ce n’est pas le problème des autorités et de la justice américaines qui ont voulu faire un exemple, avoir un nouvel instrument de pression idéologique contre Cuba.


 

La libération de René Gonzalez est l’occasion d’intensifier la campagne pour la libération de tous les 5.



C’est une question humanitaire. René doit pouvoir regagner Cuba et retrouver sa famille. Comme les quatre autres.



C’est aussi et avant tout une question politique. La souveraineté de Cuba doit être respectée. L’embargo économique doit être levé.    



Les « 5 de Miami » doivent être libérés.



Communistes français, nous continuerons à porter ce combat.

 

 

sources : http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 19:28
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Liste des manifestations dans le Pas-de-Calais :
 
Ville : BOULOGNE
Lieu : Quai Gambetta
Heure : 9h30
 
Ville : BRUAY
Lieu : Stade Vélodrome
Heure : 9h00
 
Ville : LENS
Lieu : Place du Cantin
Heure : 10h00
Ville : AUCHEL
Lieu : Place de la Mairie
Heure : 14h00

Ville : Arras

Lieu : la Préfecture – rassemblement

Heure : 17h30
Manifestation régionale:
 
Ville : LILLE
Lieu : Porte de Paris
Heure : 14h30
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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 19:13
Visiblement, l’UMP, en bon serviteur des marchés financiers, a choisi qui allait payer la crise. Après la réforme des lycées, il ne fallait pas espérer souffler, la casse de l’éducation est une motivation quotidienne pour la droite. Leur but est simple : faire de l’école et du savoir une marchandise, une source de rentabilité de plus pour engraisser les marchés.

Cette fois, la « dette » est leur prétexte pour nous imposer l’austérité : les suppressions de postes dans l’éducation, la baisse des aides et des moyens, suppressions de filières dans les lycées pro…

 

Mais cette dette, ils l’ont eux-mêmes créé avec leurs cadeaux aux plus riches : 360 milliards pour les banques, exonérations d’impôts pour Total, bouclier fiscal,… Conséquences des « économies » qu’il font sur notre dos : 170 000 jeunes sont tous les ans mis à la porte du système scolaire sans diplômes économies, nos profs sont précaires et ne peuvent plus se formés, l’âge moyen d’accès au premier CDI est de 27 ans, les logements manquent ou les loyers sont démesurés,…

 

Face aux casseurs d’avenir, lycéens, étudiants, salariés, réagissont !

Grande mobilisation contre l’austérité mardi 11 octobre

La crise ? C’est pas pour tout le monde !! A présent la plupart des lois contribue à favoriser ceux qui détiennent le capital. Des milliards sont transférés de la poche de ceux qui travaillent et créent les richesses du pays vers ceux qui possèdent l’argent. Il faut inverser cette logique qui développe la misère et la pauvreté, précarise les jeunes pour enrichir à milliards une poignée d’actionnaires…

 

Ne nous écrasons pas, exigeons : •Plan pluriannuel d’embauches de professeurs, infirmières, conseillers d’orientation… • Gratuité totale de l’école y compris pour les livres et le matériel professionnel • Gratuité des transports, des sorties scolaires, de la culture • Cadre national pour tous les diplômes et enseignement de qualité dans toutes les filières

 

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