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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 23:33

 

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 14:56

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Nous avons appris avec tristesse et colère l'assassinat de Chokri Belaïd, abattu ce matin devant son domicile à Tunis. Leader du Mouvement des patriotes démocrates, membre du Front Populaire tunisien, il fut une figure de la révolution tunisienne puis de l'opposition de gauche au gouvernement islamiste d'Ennahda.

 

Cet assassinat s'inscrit dans le cadre de violences dirigées contre l'ensemble des acteurs de l'opposition et du mouvement social tunisien. Depuis plusieurs mois, ces derniers sont victimes d’agressions répétées de la part de milices pro-gouvernementales sous le regard complice du pouvoir tunisien. Le 18 octobre 2012, un responsable du mouvement Nidaa Tounes (une autre organisation d'opposition) était tué lors d'un affrontement avec des militants liés à Ennahda.

Le 4 décembre dernier, ce sont des militants de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) qui étaient attaqués par des manifestants pro-gouvernement lors d'une commémoration organisée en l'honneur de Farhat Hached, un syndicaliste assassiné dans les années 1950.

 

Il faut que cela cesse. Après des dizaines d'années de dictatures où il était extrêmement périlleux de mener des actions politiques, les tunisiens doivent pouvoir s'exprimer et militer librement.

 

Depuis la révolution de 2011 la situation politique tunisienne s'est réellement tendue. Les élections présidentielles prévues suite au départ de Ben Ali avaient finalement laissées la place à un « gouvernement d'union nationale » (rempli de membre du RCD), puis finalement à des élections législatives, remportées par le parti Ennahda.

Aujourd'hui ce parti est accusé par le reste des formations politiques d'empêcher toute contestation de sa politique en menant diverses actions violentes (descente dans des locaux, assassinats), notamment via une milice qui s'est auto proclamé « défense de la révolution ».

 

Le Mouvement des Jeunes Communistes de France réaffirme son indignation et sa colère face au meurtre de Chokri Belaïd ainsi que toutes les exactions commises contre les mouvements citoyennes et politiques tunisiens. Nous soutenons tous ceux qui se battent en Tunisie pour réussir à établir une démocratie permettant l'expression de chacun et le progrès pour tous.

Nordine Idir

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 12:12

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On ne lâche rien !!!
En solidarité avec les salariés de l'entreprise INDRA à Noyelles Gaudault, avec les Maires communistes Freddy Kazmareck, Jean Haja et Bernard Staszewki, qui ont été convoqués par le tribunal administratif de Lille, nous organisons un rassemblement mardi 12 février à 18h, devant l'entreprise Indra (ancien site Métaleurop).
Nous comptons sur le plus grand nombre.

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 11:02

P1012272.JPGIls ne l'ont pas cherchée mais c'est une belle tribune qui s'est ouverte hier devant le tribunal administratif de Lille aux trois maires communistes de Rouvroy, Evin-Malmaison et Auby, désireux de saisir les biens de Recylex. La décision sera rendue ce matin mais le déplacement est de toute façon maintenu.

 

D'ordinaire sobre, le tribunal administratif de Lille a pris des couleurs hier après-midi. Rouges. Dès 14 h, drapeaux PCF et CGT en main, syndicalistes, militants et élus communistes de l'agglomération mais aussi du conseil régional ont convergé rue Jacquemars-Giellée. Ambiance bon enfant mais résolue. « Il faut être solidaire. Les trois maires défendent l'emploi de manière légitime et ne devraient pas être traînés devant le tribunal», estime Hervé Poly, secrétaire de la fédé PCF 62. « C'est vraiment du grand cinéma, que voulez-vous que trois élus fassent à des agents de sécurité ? Ont-ils des millions dans leur coffre ? Moi j'ai trop mal au dos pour le porter », ironise Jean Haja en évoquant le projet de « descente » au siège de Suresnes.

Incompétence

L'humour n'est pas la qualité première des avocats de Recylex et ce n'est pas ce que leur client demande. Il demande trois choses : la suspension de la mise en demeure de verser 6 millions d'euros, l'annulation de leur décision de saisir les biens au siège social et la condamnation de chaque commune à une amende de 2 000 euros. « Cette affaire ressemble à un condensé des illégalités envisageables en matière de droit administratif, attaque Me Guilmain. Un maire n'a aucunement le pouvoir de décider de procéder à une saisie de biens appartenant à une personne morale ou physique, et un maire ne peut intervenir sur le territoire d'une autre commune (en l'occurrence Noyelles-Godault). » Son confrère rappellera que Recylex « n'a aucun rapport avec Indra et qu'elle n'a jamais été propriétaire du terrain, cédé à Sita en 2004 ».

« Terres polluées »

Aux arguments de droit, les maires qui ont assuré leur défense eux-mêmes, ceints de leur écharpe tricolore, se sont placés sur le terrain de la morale. « Il suffit qu'un patron voyou lève le petit doigt pour qu'en 48 heures, nous les élus soyons amenés à comparaître devant un tribunal ! La prise de la Bastille n'était pas légale mais si elle n'avait pas eu lieu la République n'existerait pas !,tonne Freddy Kaczmarek, maire d'Auby. Cela fait 10 ans que je considère que Recylex doit de l'argent à la Nation !

L'argent public consacré à la dépollution du site et que vous n'avez pas déboursé appartient à la nation ! » C'est le procès Metaleurop qui se rejoue. Jean Haja s'offusque que Recylex prenne « une posture de victime. La Région verse des subventions pour payer des études pour laver ces terres polluées. On peut polluer et se retirer en disant c'est pas nous ! La pollution reste autour, des gens souffrent du saturnisme.

» « Les 4 500 Évinois ont des terres polluées. Les projets sont difficiles à monter à cause de ça » s'indigne Bernard Staszewski, maire d'Evin, porte-parole d'une population « bafouée et humiliée ».

Face à la grêle, Me Puech ajoutera que ce sont 20 M E qui auront été versés par Recylex aux anciens salariés.

Certes, mais contraint par la justice.

Jean Haja évoque la destruction de l'industrie locale. « Trop c'est trop ! À chaque fois, on doit accompagner en tant qu'élu les salariés qui souffrent. » Le public se retient de ne pas applaudir. Les élus revendiqueront leur liberté d'expression et feront part de leur étonnement d'être présent. « Je n'ai pris aucun acte administratif, aucune délibération, il n'y a eu que des courriers », dit Freddy Kaczmarek. «Vous avez pris un acte administratif, une lettre de mise en demeure en est une », précisera la présidente qui devrait rendre sa décision ce matin. « On nous convoque par fax mais on nous répond par courrier », s'étonnera Bernard Staszewski qui, comme les autres, sera dans le bus ce matin.

 

Par La Voix Du Nord

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 21:07

773724_10200288093995044_67435140_o.jpgEn décembre dernier, le tribunal d’application des peines avait, en appel, conditionné la libération du militant communiste libanais de la cause palestinienne Georges Ibrahim Abdallah à son expulsion vers le Liban au 14 janvier. Or, à cette date-butoir, Manuel Valls n’avait toujours pas signé d’arrêté d’expulsion. Aussi, la Justice avait-elle accordé un délai supplémentaire de deux semaines au ministre de l’Intérieur pour s’exécuter. L’audience devait donc se dérouler ce lundi 28 janvier et Georges Ibrahim Abdallah aurait pu être libéré ce même jour. Il n’en a rien été ; Jacques Vergès, son avocat, apprenant dans son taxi sur la route du Palais de Justice de Paris que le Parquet avait contesté la légitimité de cet ajournement ! Un appel suspensif caractéristique de l’acharnement d’un Etat français toujours sous influence des Etats-Unis, comme le déplore Jacques Vergès.

 

C’est le 28 février que la cour d’appel se prononcera sur la requête du Parquet. « Tant que la décision finale n’est pas négative, il faut poursuivre la lutte, continuer nos amicales pressions à l’encontre des parlementaires socialistes », commente Christian Champiré. Et le maire PCF de Grenay, ville dont Georges Ibrahim Abdallah est « citoyen d’honneur », de rappeler que « François Hollande est un Mitterrandien, il a besoin de temps.  La situation est compliquée, les pressions américaines sont fortes, or en ce moment, la France a besoin du soutien des Etats-Unis au Mali. Le point positif, c’est que des élections législatives se profilent au Liban où cette affaire fait pas mal de ramdam. L’Etat français sera de plus en plus sollicité ; chaque camp souhaitant s’approprier la libération d’Abdallah ». Une banderole exigeant la libération du plus ancien prisonnier politique de l’Hexagone, détenu depuis 28 ans, flotte désormais sur le fronton de l’hôtel de ville de Grenay.

Jacques KMIECIAK

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 20:54

Frederic-Naveteur-1.jpgIl se dit « héréditairement enraciné dans le PCF ». « J’ai toujours voté communiste quand la possibilité m’en était offerte », commente Frédéric Naveteur qui portera les couleurs de la section de Bruay-la-Buissière à la conférence fédérale du Pas-de-Calais. Certes, il a bien milité à « la Jeunesse communiste quelques mois à l’âge de 15 ou 16 ans, mais c’était sans conviction, j’y avais été poussé par mes parents, tous deux communistes. A l’époque, je préférais courir la gueuze ! » s’esclaffe cet informaticien de 47 ans, originaire de la métropole lilloise. Au printemps dernier, il se décide toutefois à franchir le pas de l’adhésion. Le charisme de Mélenchon, le « programme du Front de Gauche qui me convenait bien », le meeting-monstre de la Bastille en mars, la campagne particulièrement « dynamique » menée par le communiste Thomas Boulard dans la 10e circonscription du Pas-de-Calais et aussi « l’envie de bouger pour mettre Sarkozy dehors » l’incitent à s’impliquer davantage. Une façon aussi « de reprendre, à ma façon, le drapeau tendu par mon père Jean-Claude, un temps maire d’Avesnes-lez-Aubert dans le Cambrésis, qui se retirait progressivement de la politique ».

 

Le PCF ? « L’outil de la révolution citoyenne »


Désormais, Frédéric appréhende le PCF comme « l’outil de la révolution citoyenne. Peut-être suis-je un doux rêveur ? Un utopiste ? Mais je ne crois pas en la violence comme moyen de changer la société. Mais attention, si je ne suis pas du genre à donner le premier coup, pas question pour autant de tendre la joue pour se faire battre ». Actif sur les terrains des luttes sociales et de la solidarité internationaliste, Frédéric aimerait voir « dès maintenant le Front de Gauche travailler à l’avènement d’une assemblée constituante en vue de la VIe République. Quatre millions de citoyens ont voté pour Mélenchon à la Présidentielle, ça a du poids. Alors pourquoi ne pas s’y mettre sans attendre en s’ouvrant à tous ? Ce serait aussi une façon d’intéresser la population à la chose politique. L’énergie que nous déployons à l’organisation de notre congrès, ne pourrions-nous pas la mobiliser plus tard dans cette perspective ? ». Ce week-end à Avion, Frédéric participera à sa première conférence fédérale « pour apprendre et débattre ». Il aura une pensée émue pour les combattants soviétiques de la bataille de Stalingrad dont on célèbrera le 70e anniversaire. « J’en ai plein le dos d’entendre dire que les Américains nous ont libérés et qu’on passe ainsi sous silence le sacrifice de 22 millions de Soviétiques. Stalingrad fait partie de notre histoire. Ne l’occultons pas ! » insiste-t-il. Comme quoi on peut se montrer attaché à la modernité de son parti, sans renier son passé...

 

 

Jacques KMIECIAK

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 20:46

 

Communiqué de presse de Jacky Hénin - député européen PCF - Strasbourg 6 février 2013.

Jacky-Henin-et-le-groupe-GUE-avec-les-siderurgist-copie-1.jpg

Je tiens à exprimer ma révolte vis à vis du traitement qui a été infligé aux travailleurs sidérurgistes venus défendre leur emploi à Strasbourg devant le Parlement Européen. Bloqués et fouillés dans leurs autobus à 10 kilomètres de Strasbourg les syndicalistes ont été ensuite empêchés de défiler comme ils le voulaient.   Les syndicalistes nous ont  par ailleurs rapporté des faits qui, s'ils sont avérés, seraient indignes, indécents, comme l'utilisation de Tasers à l'intérieur même des autobus. Plusieurs tirs de flashball ont par ailleurs eu lieu pendant la manifestation. Cette violence est inacceptable, elle a d'ailleurs entrainé des réactions de colère, dont des frais de mobiliers urbain.C'est un piège qui a été tendu aux syndicalistes. En agissant de la sorte les autorités ont fermé la porte au dialogue et à la concertation.Après les événements à Paris c'est la seconde fois que l'Etat français répond par la violence aux revendications légitimes des ouvriers métallurgistes. Certains salariés avaient fait plusieurs heures de car pour simplement venir exprimer aux parlementaires européens que l'Acier peut et doit vivre en Europe et pour protester contre le sacrifice de leur outil de travail.Au vu de cette journée on peut encore affirmer que ce sont les travailleurs qui défendent aujourd'hui en France et en Europe l'emploi et surement pas les employeurs. Quant aux pouvoirs publics, ils apparaissent complètement déconnectés de la réalité, incapables d'assumer  leurs responsabilités face à ces patrons voyous.  

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 21:04
1211-002 pcf 60x80 industrie int 0-pdf-imageCher( e )s Camarades, Cher( e )s Ami( e )s,

Demain, mercredi 6 février 2013, les trois maires communistes d’Auby, de Rouvroy et d’Evin-Malmaison sont assignés en référé devant le tribunal administratif de Lille (143 rue Jacquemars Giélée) à 14 h 00.
Leurs torts ? Défendre l’emploi et les 35 salariés de la société Indra à Noyelles-Godault dans le Pas de Calais.
Cette société, qui s’était installée sur l’ancien site de Métaleurop – dont nous connaissons tous le scandale -, risque de fermer ses portes. 6 millions d’euros manqueraient dans les caisses pour sauver ces emplois.
C’est ainsi que Freddy Kaczmarek, Jean Haja et Bernard Staszewski, respectivement maires d’Auby, Rouvroy et Evin Malmaison, faisant appel à leur bon souvenir, demandent à ce que la société Recylex (ex-Métaleurop) puisse avancer ces 6 millions d’euros, d’autant plus que cette dernière n’a jamais payé les primes de licenciements aux 830 salariés licenciés, ni les frais de dépollution du site, restés à la charge des collectivités locales et de l’Etat.
La dette estimée de Recylex s’élève à 30 millions d’euros. Les trois maires et les salariés ont donc décidé de se rendre ce jeudi au siège administratif de l’entreprise pour exiger son remboursement en procédant symboliquement à la saisie de ses biens.
C’est à ce titre, que les maires sont assignés devant le tribunal administratif de Lille après une plainte en référé de la dite société.
Mais qui sont les voyous dans cette affaire ?
N'hésitons pas à soutenir nos élus en nous rendant devant le tribunal.
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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 17:42

 

free_nadir.jpgLe journaliste Nadir Dendoune est emprisonné depuis maintenant une semaine en Irak. Il a été interpellé dans l’exercice de son métier, puisqu’il disposait d’un visa presse. En reportage pour le Monde diplomatique et Le Courrier de l’Atlas, il était en train de prendre des photos dans le quartier de Dora, dans le sud ouest de Bagdad. Il effectuait un reportage dans ce pays pour décrire la situation sociale et pays dix ans après l'intervention américaine.

Nadir Dendoune n’a pas le profil des journalistes que l’on croise régulièrement sur les grandes chaînes de télévision. Journaliste indépendant, collaborateur régulier de plusieurs journaux comme ceux cités plus haut ou encore l’Humanité, il fait partie de ces citoyens qui s’engagent et ne se fixent aucune limite dans l'exercice de leur métier.

Après avoir effectué le tour de l’Australie en vélo, il a également gravi l’Everest sans aucune préparation et servi de bouclier humain lors de son premier séjour en Irak en 2003. Il en a tiré plusieurs ouvrages, notamment « Un tocard sur le toit du monde », surnom qu’il a gardé depuis cette époque.

Il est surtout un homme engagé pour la paix et la justice en Palestine à travers ses actions au sein de son association avec laquelle il a réalisé un film intitulé« Palestine ». Il fut également très engagé pour la libération de Salah Hamouri, jeune franco-palestinien, emprisonné injustement pendant plus de 7 ans en prison. À l'automne dernier, il fit un passage télé remarqué sur ce même thème: arborant un t-shirt Palestine, la chaîne qui l'accueillait avait délibérément masqué son message.

La liberté de parole et d’information est aujourd’hui bafouée. Nous exigeons donc des autorités françaises qu’elles agissent rapidement pour que Nadir Dendoune retrouve la liberté au plus vite.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 17:21

2013-02-02-10.30.28.jpgA Bruay-la-Buissière, Barlin, Calonne-Ricouart, Grenay ou Avion...
Dans un Bassin minier du Pas-de-Calais pétri de culture internationaliste et rouge du sang de ses martyrs de la Seconde Guerre mondiale, qui ont pour noms Charles Debarge, Eusebio Ferrari ou Vasil Poryk, la mobilisation pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah se poursuit. De façon diffuse, implacable, rassembleuse et déterminée...

Cette semaine à l’heure où les socialistes célébraient, en conseil municipal, la libération de l’énigmatique Florence Cassez, Jean-Louis Boulet (élu apparenté Europe Ecologie Les Verts) et Jean-Paul Courchelle (élu PCF) sont intervenus dans leur commune respective de Bruay-la-Buissière et Barlin (Pas-de-Calais) pour dénoncer le sort inique réservé à Georges Ibrahim Abdallah. Au même moment, c’était au tour de la municipalité communiste de Calonne-Ricouart, emboîtant le pas à celle de Grenay, de déployer une banderole sur le fronton de l’hôtel de ville exigeant la libération du militant anti-impérialiste. André Delcourt et Christian Champiré, les maires de ces deux communes du Bassin minier, continuent pour leur part leurs « amicales » pressions sur les parlementaires socialistes qui les tiennent régulièrement au courant de leurs interventions auprès des cabinets ministériels de la Justice ou de l’Intérieur.
A Avion, à la conférence fédérale du PCF
Ce week-end à Avion, près de Lens, le collectif « Bassin minier » pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah était invité à animer un stand à la conférence fédérale du PCF du Pas-de-Calais, avec à la clé une intervention en tribune d’une dizaine de minutes, acclamée par les 250 délégués présents. L’occasion aussi de diffuser, avec le soutien d’une Jeunesse communiste plus déterminée que jamais, un « livre d’or » de solidarité paraphé par moult congressistes dont Hervé Poly, le secrétaire fédéral. Ces expressions de solidarité internationaliste seront envoyées au plus ancien prisonnier politique de l’Hexagone. Ce samedi 2 février en soirée, c’était aussi au tour de Guillaume Sayon (PCF Avion) d’exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah au cours d’un conseil municipal extraordinaire au terme duquel Marwan Barghouti, le résistant palestinien du Fatah, devait être élevé au rang de citoyen d’honneur de l’ex-ville minière.

 

Intervention de Guillaume Sayon (élu jeune communiste) au conseil municipal extraordinaire pour faire de Marwan Barghouti, citoyen d’honneur de la ville d’Avion

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