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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 22:26

65226_10200373405209470_1196440168_n.jpgDu rap, du reggae, du raga, avec HK et Pièces of salam en tête d'affiche... La journée de mobilisation, imaginée par la jeunesse communiste du Pas-de-Calais et le comité Bassin minier pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, a tenu toutes ses promesses à la salle Ronny Coutteure de Grenay.

 

 

Près de 150 personnes ont ainsi applaudi à l'exigence de la libération du prisonnier. Parmis eux, Hervé Poly, premier secrétaire de la fédération PCF du Pas de Calais, Cathy Apourceau, conseillère régionale, mais aussi Christian Champiré, le maire de Grenay, qui entend bien intervenir de nouveau aurpès de Christiane Taubira pour plaidre la cause du citoyen d'Honneur de Grenay, et exiger de la ministre de la Justice, un positionnement sans ambiguité sur ce "scandal mondial", selon l'expression de Verges, son avocat.

Lors de son intervention, Simon Poudroux, responsable de la Jeunesse communiste, a volontier comparé le militant anti-impérialiste de 61 ans, "aux époux Aubrac, à Jean Moulin ou encore à Missak Manouchian. Georges est à la Palestine et au Liban ce que d'autres furent ç ka France : des résistants communistes".

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 22:18

 

11593_438156779596440_1870273150_n.jpg 
Mercredi 8 Mai :
LENINE RENAUD
COMPAGNIE JOLIE MÔME
FATALS PICARDS
OPIUM DU PEUPLE

SUGAR AND TIGER


Jeudi 9 Mai :
HOMMAGE A JEAN FERRAT
CHOCOLAT'S
KUBIAK

 


Prix de l’entrée : 2 euros seulement en vente militante
3 billets achetés, le quatrième offert !
5 euros sur place.

 

Pour informations : 0321081212

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 22:03

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Le Maire de Grenay, Christian lors du concert "Abdallah Day"

 

 

Madame la Ministre,

Je viens de prendre connaissance de votre courrier au sujet de la situation de Monsieur Georges Ibrahim Abdallah et la courtoisie républicaine m'impose de vous remercier pour cette réponse à mon interpellation, pourtant la franchise politique m'oblige à vous dire que je suis atterré par son contenu.

Votre courrier omet volontairement d'expliquer pourquoi le ministre de l'Intérieur, Monsieur Manuel Valls, n'a pas signé l'arrêté d'expulsion demandé, comme vous le rappelez, par le tribunal d'application des peines, et là il ne s'agit pas d'une décision judiciaire mais bien d'une décision politique.

En effet, 28 ans d'emprisonnement pour la complicité dans deux assassinats sans le début du commencement d'une preuve, nous ne sommes pas dans le droit commun. Il n'est pas question de reprendre ici tous les tenants et les aboutissants de la condamnation de Georges Ibrahim Abdallah, mais nous savons vous comme moi, les raisons pour lesquelles il n'est toujours pas libéré depuis sa première demande en 2004, malgré la décision à l'époque du tribunal d'application des peines.

Enfin, que « l'octroi de l'aménagement de la peine relève de la seule compétence des juridictions d'application des peines », nul ne le nie mais que la position du parquet, qui demande justice au nom du peuple français, soit une position prise uniquement par le parquet lui-même sans qu'il n'est à en rendre compte est une insulte à l'intelligence et à notre Constitution.

Le siège n'est redevable que devant le Conseil supérieur de la Magistrature présidé par le chef de l'État. Mais le parquet est placé sous l'autorité du ministre de la Justice car autrement à quoi servirait-il ? Quelle serait la politique judiciaire de notre pays si chaque parquet appréciait librement et sur ses bases propres ses priorités ? Que vous n'interveniez pas dans le détail des affaires est tout à votre honneur, votre collègue de l'Intérieur semble plus directif dans un certain nombre d'affaires médiatiques, mais que vous ne fixiez pas le cap de la politique judiciaire serait une faute professionnelle.

C'est d'ailleurs pourquoi la circulaire que vous évoquez, précise les conditions générales de votre politique pénale. Et à lire votre circulaire l'appel du procureur de la République est en contradiction avec au moins quatre de vos recommandations. En effet, vous demandez à ce que le recours à l'incarcération réponde aux situations qui l'exigent strictement, or ce n'est plus le cas. Vous demandez aussi à ce que le choix des sanctions soit juste et adapté, manifestement il ne l'est plus. Vous précisez que l'exécution des peines doit tenir compte des risques de récidive, or s'il y a expulsion où est le risque et donc la nécessité de le maintenir en prison ? Vous insistez enfin sur la nécessité d'éviter la surpopulation carcérale. La libération et l'expulsion de Georges Ibrahim Abdallah sont donc de toute évidence contenues dans vos recommandations générales.
En faisant appel de la décision du tribunal d'application des peines, le parquet n'a donc pas respecté vos consignes générales alors que s'il vous avait suivi, il se serait contenté de demander comme peine complémentaire une interdiction du territoire ce qui éviterait la signature d'un arrêté d'expulsion qui semble si difficile à réaliser pour le ministre de l'Intérieur.

Les soutiens à la libération de Georges Ibrahim Abdallah ne vous demandent pas de déroger au cadre de fonctionnement que vous vous êtes fixé. Ils ne vous demandent pas une intervention individuelle sur ce cas particulier mais ils ne comprennent pas pourquoi il lui est réservé un sort spécifique qui confine à de l'acharnement car le parquet, par son appel, va à l'encontre des règles que vous avez posées dans le cadre général de la politique pénale du gouvernement.

J'aurais compris que vous me répondiez que la décision d'expulser et donc de libérer Georges Ibrahim Abdallah ne dépendait ni de l'Autorité judiciaire, ni du ministre de la Justice, ni même du ministre de l'Intérieur mais du président de la République comme me l'ont affirmé des députés du Pas-de-Calais, je vous aurais compris, mais votre réponse m'a profondément déçu car elle n'est ni au niveau de votre rigueur intellectuelle, ni au niveau de votre courage politique habituel.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Madame la Ministre, l'expression de ma considération distinguée.

Le Maire,
Christian CHAMPIRE

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 22:22

images-copie-1.jpgCe samedi 30 mars 2013, André Delcourt a officiellement fait savoir qu’il déposera une demande de parloir à l’administration pénitentiaire dans l’espoir de rencontrer Georges Ibrahim Abdallah à Lannemezan. L’hiver 2012, Calonne-Ricouart avait été la première ville de France à faire de ce résistant communiste un « citoyen d’honneur ». Le cas échéant, une délégation composée de membres du conseil municipal, de la section locale du PCF et du comité « Libérez-les ! » (59 – 62) accompagnera jusqu’aux Pyrénées le maire de Calonne-Ricouart et conseiller général du Pas-de-Calais. Ce dernier a par ailleurs informé la population que Manuel Valls n’avait toujours pas daigné répondre à sa proposition de « débat public et contradictoire ». Le premier magistrat souhaitait débattre de l’obstination du ministre de l’Intérieur à empêcher le retour vers le Liban de Georges Ibrahim Abdallah. Sinistre mais point courageux, Manuel Valls...

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 17:35

533698 376632845755085 70449413 aCher camarade patriotique Georges,
Je sais bien que dans ton esprit tu as encore l'image de la Palestine libre, de la rivière à la mer. Je sais bien aussi que les 28 ans de prison n'ont pas changé la carte de la Palestine historique pour qui tu as sacrifié presque plus de la moitié de ta vie. Je veux te rassurer que des générations et des générations ont pris la décision de suivre ton chemin et sont prêt à sacrifier leur vie pour la liberté de leur peuple. Le destin que tu as choisi est devenu le plan de route qui nous conduire vers la liberté et l'indépendance. Aujourd'hui, tous les gens rassemblés ici pour toi, et jusqu'ici en Palestine, nous demandons ta libération immédiate et refusons la décision de Mr Valls de continuer ta détention malgré la décision du tribunal de te libérer . Une fois encore, les forces impérialistes et sionistes obligent la France à se soumettre à leurs intérêts mais comme tu nous as appris cher camarade, je sais que tu comptes sur nous, et sur les peuples de part le monde. Il y a un peu plus d'un an, on a Fêté la libération de plus de 1000 prisonniers Palestiniens des geôles israéliennes, et je suis sûr, qu'un jour proche, on fêtera ta libération, pour que cela soit le début d'un nouveau chemin de lutte qui conduit jusqu'à la Palestine libre.
Nous serons fatalement les vainqueurs.
Salah Hamouri

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 11:52

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Madame la conseillère régionale,

 

Vous avez appelé mon attention sur la situation pénale de Georges Ibrahim Abdallah.

Ce dernier, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, par arrêt du 28 février 1987 rendu par la cour d’assise de Paris, pour des faits de complicité d’assassinat terroriste, a sollicité le 17 janvier 2012 le bénéfice d’une libération conditionnelle.

 

Le tribunal de l’application des peines de Paris, par jugement du 14 janvier 2013, a  ajourné sa décision, dans l’attente d’un arrêté d’expulsion qui pourrait être pris à l’encontre de Monsieur Georges Ibrahim Abdallah et qui lui permettrait de bénéficier d’une « libération conditionnelle-expulsion » fondée sur les dispositions de l’article 792-2 du code de procédure pénale. Le parquet de Paris a interjeté appel de cette décision. La demande de Monsieur Georges Ibrahim Abdallah a donc été examiner à l’audience du 28 février 2013, par la chambre de l’application des peines de la cour d’appel de Paris, laquelle a mis sa décision en délibérer au 21 mars 2013.

 

En application des articles 712-4 et suivants du code de procédure pénale, l’octroi d’un aménagement de peine relève et la seule compétence des juridiction de l’applications des peines qui apprécient souverainement l’opportunité d’accorder ne telle mesure. Or, comme vous le savez, ainsi que je l’ai indiqué, dans ma circulaire de politique pénale du 19 septembre 2012, dans le prolongement de l’engagement pris par le président de la République, il n’appartient pas au garde des sceaux de donner quelque instruction que ce soit aux parquets ou d’intervenir dans les affaires individuelles.

 

Je vous prie d’agréer, Madame le conseillère Régionale, l’expression de ma considération distingué.

 

 

Christine TAUBIRA

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 17:42

La justice française a renvoyé jeudi au 11 avril une décision attendue dans la délicate procédure judiciaire sur la demande de libération conditionnelle du Libanais Georges Ibrahim Abdallah, emprisonné depuis 28 ans en France.

533698 376632845755085 70449413 a


La chambre d'application des peines (cour d'appel) devait se prononcer jeudi sur un appel du parquet, qui n'est pas d'accord avec le choix du tribunal d'application des peines (TAP) de Paris de reporter l'examen de cette demande de libération conditionnelle dans l'attente d'un hypothétique arrêté d'expulsion signé par le ministère de l'Intérieur.
Mais son délibéré a été prorogé au 11 avril, a-t-on indiqué de source judiciaire.

Le parquet considère que compte tenu de l'absence de cet arrêté d'expulsion, le TAP aurait dû déclarer la demande de libération conditionnelle irrecevable.
Or le TAP a déjà reporté à deux reprises l'examen de la demande de libération, en novembre puis en janvier, comme s'il voulait laisser la possibilité au ministère de l'Intérieur de prendre cet arrêté indispensable à la sortie de prison de M. Abdallah.

Mercredi soir, des affrontements ont éclaté devant la résidence de l'ambassadeur de France à Beyrouth entre forces de sécurité et des partisans de l'ancien activiste libanais détenu en France, a rapporté l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).
Selon l'ANI, les échauffourées ont éclaté lorsque les manifestants ont tenté de dépasser les barricades devant la résidence de l'ambassadeur. Aucune personne n'a été transféré à l'hôpital, a précisé l'agence libanaise, alors que plusieurs médias libanais ont fait état de blessés parmi les manifestants. 
Le collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah a maintes fois dénoncé le retard et la procrastination de la justice française dans ce dossier.

Dans leur première décision d'ajournement, le 21 novembre 2012, les juges français avaient émis un avis positif sur cette demande de remise en liberté à laquelle le parquet est opposé.
Si la cour d'appel venait à considérer que le TAP n'aurait pas dû ajourner sa décision, elle devrait nécessairement statuer elle-même sur le fond de la demande de libération conditionnelle et, logiquement, la rejeter, en l'absence d'arrêté d'expulsion.

L'ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), arrêté en 1984 puis condamné à perpétuité pour complicité dans les assassinats de deux diplomates, un Américain et un Israélien, en est à sa huitième demande de libération conditionnelle.

Si en revanche la cour d'appel confirmait la décision d'ajournement, le TAP aurait la possibilité de fixer une nouvelle date d'examen de la demande de libération conditionnelle. Il risquerait alors de buter une nouvelle fois sur l'absence d'arrêté d'expulsion...

Les soutiens de l'ancien militant, âgé de 61 ans et détenu à Lannemezan (Hautes-Pyrénées), l'estiment "séquestré par l'État français sur pressions états-uniennes". Le département d'Etat ainsi que des élus de toutes tendances du Congrès américain avaient réitéré mi-janvier leur opposition à une sortie de prison.

 

www.lorientlejour.com

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 17:30

 

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Michelle Demessine écrit à Monsieur Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur, pour qu’il signe les documents permettant à Georges Ibrahim Abdallah de retrouver le Liban.


  Monsieur le Ministre,
Le 10 janvier 2013, la justice a accepté la neuvième demande de mise en liberté de Monsieur Georges Ibrahim Abdallah, assortie d’une expulsion vers le Liban.
Membre du Front populaire de libération de la Palestine durant les années de guerre au Liban, c’est, après 29 années d’emprisonnement, l’un des plus anciens détenus de notre pays alors qu’il est libérable depuis près de 14 ans.
A ce jour, il ne manque que votre signature pour rendre la liberté́ à cet homme.
Au nom des règles élémentaires de la justice et du respect de l’Etat de droit, je vous prie donc, Monsieur le Ministre, de bien vouloir signer les documents lui permettant de retrouver sa liberté.
Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de ma haute considération.

Michelle Demessine,
Sénatrice PCF du Nord

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 10:05

logo paix comme palestineLa situation en Syrie, au Mali, en Palestine (la liste est longue !) est catastrophique et pourtant l'ONU, qui a pour mission première la conciliation entre les Nations pour le maintien de la paix, ne semble pas prendre les dispositions nécessaires pour sortir ces pays et ces peuples de l'ornière de la guerre et de l'oppression. Ces peuples ont pourtant un point commun : comme nous ils aspirent à la paix et à la liberté. Ils veulent jouir au même titre que n'importe quels autres peuples des droits inscrits dans la déclaration universelle des droits de l'Homme. Pourquoi n'y a t-il donc pas de réponses satisfaisantes des Nations Unies sur ces dossiers et sur bien d'autres ? Voici quelques pistes de réflexion.

 

Il y a un point de départ évident quand on s'intéresse un peu à cette institution : son fonctionnement. Plus que ce fonctionnement en réalité, ce sont les rapports de force qu'il faut étudier : 5 pays ont un droit de véto, ce qui leur donne un poids considérable. Le droit de véto donne aux Nations en question une prédominance dans les échanges et dans les projets de résolution qui ne peut être dissocié de la politique étrangère que chacune d'entre-elles mènent. On pense bien entendu et plus particulièrement aux États-Unis. Ce droit de véto concorde avec le contexte politique de 1945, date à laquelle l'ONU a vu le jour : il a été accordé aux peuples du camp des vainqueurs de la seconde guerre mondiale. Si l'idée pouvait être plus ou moins légitime à l'époque, est-elle toujours d'actualité à l'heure où les équilibres mondiaux ont été bouleversés ?

 

Depuis nous avons connu la guerre froide, l'avènement de puissances émergentes, comme l'Inde ou le Brésil, et la mondialisation qui s'est brutalement accélérée lors de la seconde moitié du XXème siècle. Il semble donc tout a fait adéquate de réfléchir à non seulement élargir le conseil de sécurité qui est la pièce maîtresse de l'institution, mais à revoir aussi la copie sur la question du droit de veto, surtout que nous gardons tous en mémoire l'offensive américano-britannique en Irak contre l'avis même des Nations Unies ! Il faut donner la possibilité à l'ONU pour, que demain, ce type de comportement ne puisse plus se reproduire.

 

Poussons maintenant le raisonnement plus loin et titillons les belles personnes. Il faut une réforme complète de l'ONU pour que cette organisation devienne enfin et réellement démocratique dans son fonctionnement, nous l'avons dit. Plus encore, il faut travailler à ce que les marchés financiers et les intérêts économiques e commerciaux des Nations poids lourd de l'ONU ne dictent plus où on peut faire la paix et où on ne le peut pas et où surtout on ne le doit pas. Il faut remettre la paix, la liberté, les droits de l'Homme au coeur des préoccupations de l'ONU. Des yeux s'écarquillent et des fronts se plissent sans doute mais la réalité est belle et bien celle-ci. Il faut en finir avec les alliances de principes militaro-économico-industrialo financiers qui encouragent la guerre à certains endroits du globe et font vivre richement les sociétés productrices et exportatrices d'armes. Oui! La guerre profite à des actionnaires assassins qui n'ont pas peur de se salir les mains pour empocher le pactole.

 

En fait, le murmure lointain qui retentit peut-être à vos oreilles nous dit qu'il faudrait mettre fin au système capitaliste qui "porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage" nous disait Jaurès. Un Jaurès français qui nous rappelle que la France, pays des droits de l'Homme, doit se montrer exemplaire. Oui, les communistes luttent pour le désarmement nucléaire de la France et du monde, pour mettre fin à la politique dite de "France-Afrique" aux vieux relents colonialistes et avec le soutien à des chefs d’États peu scrupuleux lorsqu'il s'agit des droits de l'Homme et de la liberté d'expression entre-autre.

 

Pour conclure la chose et rester à une échelle franco-française, nous étions les candidats de la paix lors de l'élection présidentielle de mai dernier. Rappelons à François Hollande que nous sommes la gauche et qu'il faut gouverner à gauche y compris et surtout sur les questions diplomatiques. Refusons le bourbier syrien, réclamons la fin de l'arme atomique et soyons porteur d'une idée neuve pour les Nations-Unies et le monde, une idée neuve et pourtant ancestrale : la paix !

 

Antoine LASAK

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 15:42

ArticleAvenirArtoisBethuneJC.jpgLe communisme n’est pas mort dans l’arrondissement de Béthune. La meilleure preuve est encore l’existence, depuis deux ans, d’une section des jeunesses communistes.

 

A sa tête, le Béthunois Pierre Blanquart. Entré dans ce mouvement, comme ses camarades, il y a près de deux ans, il émet le souhait de travailler sur un projet pour les prochaines municipales. « Nous sommes une quinzaine de membres dans notre section », affirme-t-il. Ce qui les a motivés à rejoindre le PCF, « la volonté d’un meilleur partage des richesses et la possibilité d’une réelle égalité des chances ».

 

« On ne signera pas de chèque en blanc »

 

Si les élections municipales semblent encore un peu lointaines, l’échéance est déjà dans la tête des jeunes communistes. « Il y aura de la place pour eux pour cette élection », assure Henri Tobo, figure emblématique du communisme dans la cité du Buridan.

S’ils sont jeunes, ils n’en ont pas moins des revendications, mais aussi des propositions pour une future gouvernance. « Certes, ce que montre le gouvernement socialiste ne nous satisfait pas, mais cela ne veut pas dire qu’au niveau local on ne pourra pas faire d’alliance avec les socialistes, explique Simon Poudroux, secrétaire départemental des jeunes-communistes. Tout dépendra du projet. » De là à voir les communistes rejoindre Stéphane Saint-André lors des municipales e 2014, il y a encore du chemin à parcourir. « On ne peut pas dire que Stéphane Saint-André se démarque vraiment des actions du gouvernement… » Et de poursuivre : « jouer un rôle aux municipales ne veut pas dire signer un chèque en blanc. On ne sera pas là pour faire de la figuration. » Plus de logement sociaux, le gel des suppressions de postes dans l’éducation nationale, un certain scepticisme sur les contrats d’avenir. Les jeunes communistes espèrent faire changer les choses. « Nous allons multiplier les actions sur le territoire, notamment en organisant des opérations de tractage ou encore en appelant à la manifestation si la situation n’évolue pas à Blaringhem. » Et si une nouvelle réforme des retraites se prépare, ils interpelleront les députés de Béthune et Bruay pour les appeler à manifester comme en 2010… sauf que maintenant ils sont dans la majorité.

M.V

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